LE MAROC RELEVE LE BIEN-ETRE DE SES CITOYENS

Le Maroc déploie une réforme sociale salvatrice pour garder ses nationaux au pays

De gauche à droite, le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, le Premier ministre marocain Aziz Akhannouch et le Premier ministre belge, Alexander De Croo, photographiés lors d'une réunion diplomatique entre des responsables belges et marocains, mercredi 25 octobre 2023 à Bruxelles. BELGA

Le royaume marocain s’est lancé dans une politique sociale et réformatrice afin d’accroître le niveau de vie de sa population et de se rapprocher des puissances occidentales. La nouvelle législation s’étend sur quatre axes : extension de l’assurance maladie obligatoire (AMO) à 22 millions de bénéficiaires supplémentaires fin 2022, élargissement des allocations familiales au profit de sept millions d’enfants en âge scolaire à l’horizon 2024, augmentation de la base des adhérents aux régimes de retraite, au profit de cinq millions d’actifs à l’horizon 2025, et la généralisation des indemnités pour perte d’emploi (IPE) à l’horizon 2025. La réforme vise aussi à convaincre les Marocains de rester vivre dans leur pays et de lutter contre leur départ massif sous les cieux européens. Pour appliquer sa réforme, le royaume chérifien a pu compter sur une aide conséquente d’un demi-milliard d’euros de la part de l’Union européenne. Les autorités du pays travaillent à positionner le Maroc comme le bon élève du continent africain auprès des institutions internationales grâce à une maîtrise de l’inflation et du chômage. La nouvelle politique des autorités marocaine pourrait aussi bénéficier à la France.

Cette fin d’année 2023 marque un tournant majeur dans la politique sociale marocaine avec le déploiement progressif de la loi cadre du 5 avril 2021 relative à la protection sociale. Cette loi échelonne les quatre grands axes de la réforme sociale : l’extension de l’assurance maladie obligatoire (AMO) à 22 millions de bénéficiaires supplémentaires fin 2022, l’extension des allocations familiales au profit de sept millions d’enfants en âge scolaire à l’horizon 2024, l’élargissement de la base des adhérents aux régimes de retraite, au profit de cinq millions d’actifs à l’horizon 2025, et la généralisation des indemnités pour perte d’emploi (IPE) à l’horizon 2025.

Ce rapprochement du Maroc avec le monde occidental est un message fort envoyé sur la scène internationale, car il illustre la volonté de Rabat de ne pas céder aux sirènes islamistes.

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch a pu compter sur une enveloppe de 500 millions d’euros de l’Union européenne. Accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le chef du gouvernement marocain a rencontré  le Président du Conseil européen, Charles Michel, lequel a déclaré à cette occasion : « La relation bilatérale UE-Maroc est solide et bénéfique pour nos concitoyens. Notre coopération dans tous les domaines et notre partenariat sont une priorité pour l’UE ». Et de fait, les échanges entre l’Union européenne et le Maroc en 2022 représentaient 63 milliards d’euros, soit 58,8% du total des transactions marocaines.

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