Dans son nouveau rapport intitulé « Rechargeons les batteries des droits humains. Classement des procédures de diligence requise en matière de droits humains des principaux constructeurs de véhicules électriques », Amnesty International évalue de manière exhaustives, au moyen de critères fondés sur des normes internationales, les politiques et pratiques déclarées par 13 grands constructeurs de véhicules électriques concernant leur diligence requise en matière de droits humains, leur attribuant chacun un score. L’évaluation détermine si ces marques automobiles s’acquittent de leurs responsabilités en matière de droits humains et met en lumière celles qui ne démontrent pas qu’elles répondent aux préoccupations en la matière. Dans la foulée de ce rapport publié cette semaine, l'organisation appelle les gouvernements à adopter et appliquer une législation imposant une diligence requise en matière de droits humains et d’environnement couvrant les activités mondiales et les chaînes d’approvisionnement des entreprises, ainsi qu’à veiller à ce que des recours utiles soient disponibles pour les atteintes aux droits humains liés aux activités mondiales des constructeurs de véhicules électriques. Alors que la demande mondiale de minerais pour les batteries augmente, le rapport d'Amnesty publié cette semaine appelle les constructeurs automobiles à identifier et atténuer les risques en matière de droits humains liés à leurs chaînes d’approvisionnement, comme les expulsions forcées, les préjudices pour la santé liés à la pollution environnementale et les atteintes aux droits humains des populations autochtones dans les pays où les minerais sont extraits, comme la République démocratique du Congo et les Philippines. « L’augmentation considérable de la demande de métaux nécessaires à la fabrication des batteries de véhicules électriques impose une pression énorme aux populations touchées par les activités minières », explique Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.
Amnesty attend des gouvernements qu’ils imposent aux entreprises (...) et à prendre des mesures pour remédier aux insuffisances identifiées.

C'est une première en Wallonie. Le 10 septembre dernier, la Wallonie a inauguré l'une des nouvelles bornes piéton / vélo installées sur son territoire. Elle se situe à La Hulpe, le long de la cyclostrade mise en place par le SPW Mobilité et Infrastructures. La Wallonie se dote cette année d'une petite centaine de compteurs permettant de mesurer le nombre de cyclistes et piétons empruntant les principales voies cyclables de la région. Certains seront également équipés d'afficheurs pour sensibiliser les usagers en temps réel. Qu’on se le dise, dans les prochains mois, une centaine de bornes seront visibles sur tout le territoire wallon. Les données fournies  par ce système de comptage viendront alimenter le nouvel Observatoire de la Mobilité active, en cours de construction. Celui-ci suivra l'évolution de la pratique de la marche et du vélo et orientera les politiques publiques en matière de mobilité et de tourisme.

Outil de comptage et de sensibilisation

Comme le stipule le Plan Wallonie piétonne 2023, réaménager les espaces en faveur des piétons revient donc à améliorer les performances du système de transport alternatif à la voiture individuelle basé sur l’intermodalité: l’utilisation de plusieurs modes de transport au cours d’un même déplacement). De plus, la marche partage, avec le vélo, le grand avantage de la fiabilité du temps de parcours. Au cours de sa vie, chaque personne sera confrontée à devoir se déplacer dans l’espace public en rencontrant une difficulté à se mouvoir, même temporaire (entorse, grossesse, courses ou charges à transporter, vue amoindrie, âge avancé, handicap....

Cyclis Bike Lease, leader du marché belge du leasing de vélos, est désormais une entité du groupe allemand JobRad qui vient tout juste d’acquérir le leader du marché belge comme partenaire stratégique. Il s’agit d’une étape décisive au sein des dix années d’existence de Cyclis Bike Lease qui propose des trajets domicile-travail sans stress depuis dix ans. Fondé en 2014 et devenu depuis, leader du marché en Belgique, Cyclis Bike Lease souhaite encourager le plus de navetteurs possible à enfourcher leur vélo pour se rendre au travail et en revenir sans stress. Pionnier du leasing de vélos en Belgique, sous la houlette du CEO Joep Kempen il y a dix ans, la société n’a cessé de croître. Aujourd’hui, avec ses 44 collaborateurs passionnés, Cyclis Bike Lease  fait chaque jour le bonheur de 36 000 cyclistes, et ce nombre ne cesse d’augmenter. Cyclis Bike Lease qui propose un leasing de vélos sans tracas pour tous les collaborateurs des grandes et petites entreprises, entend veiller à ce que tous ses clients puissent pédaler sans souci grâce à une plateforme numérique unique en son genre.  La société associe des activités durables à une ambiance chaleureuse et familiale, et à une mentalité « work hard, play hard ».  Le chiffre d’affaires annuel de l’entreprise s’élève à 50 millions d’euros et le marché belge du leasing de vélos d’entreprise continue de croître solidement.
Ensemble, nous visons l’innovation et la durabilité, tout en plaçant l’humain et les collaborateurs au centre de nos préoccupations.

Dans un rapport, la Cour des comptes européenne se montre particulièrement sévère à l’égard de la stratégie européenne en matière d’hydrogène. Des objectifs irréalistes, des réglementations trop strictes et un financement fragmenté freinent le développement de l’économie européenne de l’hydrogène et menacent d’éroder davantage la compétitivité de l’industrie à forte intensité énergétique et des secteurs stratégiques tels que la chimie. Essenscia, la fédération du secteur de la chimie et des sciences de la vie, approuve les conclusions de ce rapport et appelle depuis longtemps à plus de réalisme économique dans les plans relatifs à l’hydrogène. Le secteur de la chimie demande aux décideurs politiques d’inciter l’Europe à revoir en profondeur les objectifs relatifs à l’hydrogène vert. Le secteur de la chimie est l’industrie par excellence qui produit déjà aujourd’hui- principalement en tant que sous-produit de certains processus de production - consomme et transporte de grands volumes d’hydrogène. Dans le cadre de la transition climatique, l’importance de l’hydrogène ne fera qu’augmenter, à la fois comme matière première et comme source d’énergie. Pourtant, la stratégie européenne actuelle en matière d’hydrogène ne tient pas suffisamment compte de paramètres économiques cruciaux et de la compétitivité internationale de l’industrie.
Les réglementations beaucoup trop strictes et parfois kafkaïennes entravent le développement de l’économie de l’hydrogène.

En 2021, la Belgique connaissait les pires inondations de son histoire. Trois ans plus tard, des scientifiques de l’UCLouvain contribuent à la recherche de solutions pour atténuer les conséquences de ces épisodes climatiques extrêmes. Une problématique au cœur de leurs recherches : comment ralentir ou empêcher l’eau d’entrer dans les bâtiments en cas d’inondation ? Objectif de leurs recherches: aider Buildwise, centre d’innovation privé pour le secteur de la construction à établir des prénormes pour la construction résistante à l’eau dans des zones sujettes aux inondations.  Buildwise a déjà obtenu un financement fédéral de deux ans pour son projet baptisé Flood. Ce 12 juillet 2024, il pleut (encore) à verse sur notre plat pays. Cette journée en rappelle d’autres.  Du 13 au 16 juillet 2021, des pluies diluviennes s’abattaient sur la Belgique, touchant principalement le sud et l’est du pays. Elles provoquèrent la catastrophe naturelle la plus meurtrière de l’histoire du pays, causant 39 décès. Le coût matériel est énorme : près de 50 000 maisons endommagées ou détruites et des dégâts évalués à 350 millions d'euros. Cette catastrophe naturelle a fait prendre la mesure de notre vulnérabilité face à ces évènements amenés à se répéter en raison du changement climatique.

Prévenir des inondations

Pour en atténuer les effets, les scientifiques de l’UCLouvain ont un rôle primordial à jouer, en partageant leur expérience et leur savoir. C’est ainsi que le laboratoire d’hydraulique du pôle de génie civil et environnemental (IMMC) de l’UCLouvain travaille main dans la main avec Buildwise, centre d’innovation privé pour le secteur de la construction.

Ce samedi 6 juillet marque la journée internationale des coopératives, reconnue par les Nations Unies depuis plus de cent ans. En Wallonie, environ 30 % des coopératives sont actives dans l’alimentation, un modèle d’entreprise qui aide au maintien des circuits courts. ​Selon Crédal, organisation et coopérative financière qui a accompagné des dizaines de coopératives, plus d’un tiers des coopératives qu’elle soutient sont liées à l’alimentation. Elles représentent un secteur clé pour le développement régional. Selon une étude de l’Observatoire de la Consommation de février 2023, 87 % des consommateurs envisagent de consommer davantage de produits issus des circuits courts. 7 Belges francophones sur 10 indiquent acheter de la nourriture issue des circuits courts au moins une fois par mois. Epiceries coopératives, ateliers de découpes…Les coopératives pullulent en terre wallonne. Chez Crédal, coopérative financière qui a aidé des dizaines de coopératives à se créer, on estime que plus d’un tiers des coopératives accompagnées et soutenues sont liées à l’alimentation.

Un modèle économique salvateur

AMEL. Initié par la commune d’Amblève, le projet du parc éolien Wolfsbusch (595 m d'altitude) vient de franchir une étape décisive avec la désignation d’EolSPI (Consortium Luminus – SPI/T4T) comme promoteur officiel. Lancé en 2022, ce projet a pour objectif de contribuer au développement durable de la province de Liège grâce à la production d’électricité renouvelable. Il s’agit d’un premier projet d’EolSpi en Communauté germanophone et le troisième projet d’un parc éolien sur la commune d’Amblève visant l’horizon 2027. 

Il y a tout juste un an entraient en vigueur en Belgique des règles plus strictes en matière de déductibilité fiscale des voitures de société. Cette mesure a porté ses fruits puisqu’un an plus tard, il ressort d’une analyse de l’expert en RH Acerta Consult que les émissions moyennes de CO2 des voitures de leasing ont reculé de pratiquement de 20 %. Les émissions moyennes de CO2 ont même diminué de 40 % par rapport à 2013. L’électrification a cependant un coût : le prix catalogue moyen d’une voiture de leasing a augmenté de 11 % l’année dernière. C’est sur la base des données récoltées auprès de plus de 270 000 travailleurs à travers tout le pays que l’expert en RH Acerta Consult publie une nouvelle étude qui témoigne que le renforcement des nouvelles mesures a déjà des conséquences positives.
Une amélioration principalement liée à l’émergence des voitures hybrides et électriques.
La déductibilité fiscale pour les voitures à carburant fossile achetées entre le 1er juillet 2023 et le 31 décembre 2025 diminue progressivement et doit disparaître définitivement en 2028. Seules les voitures de société électriques sont encore déductibles à 100 % jusqu’en 2026.

Une diminution conséquente en dix ans

L’an dernier, les émissions moyennes de CO2 des voitures de société sont passées de 98,75 g/km à 80,57 g/km, soit une baisse de 18,4 %. ​ Il ressort du rapport Acerta que les émissions moyennes de CO2 des voitures de société ont baissé aujourd’hui de près de 40 % par rapport à il y a 10 ans. Cette amélioration est évidemment principalement due à l’émergence des voitures hybrides et électriques. Leurs émissions moyennes de CO2 s’élèvent désormais à 22,41 g/km, contre une moyenne de 117,15 g/km pour les voitures de société à carburant fossile.

Nouveau petit coup de pouce au financement de l’habitat groupé pour éliminer un des ​ principaux obstacles à la nouvelle tendance de logement. vdk banque a conçu un nouveau prêt hypothécaire dédié à l’habitat groupé. La banque éthique et durable élimine ainsi un des plus gros obstacles à l’habitat participatif (HP), rencontré par les ménages et les personnes isolées, à savoir le financement des parties communes et privées d’un projet de HP. L’habitat participatif a le vent en poupe en Belgique. Au cours de ces cinq dernières années, le nombre de ménages qui se sont installés dans une unité de logement individuelle tout en partageant le jardin, le garage, la bibliothèque, la buanderie ou une terrasse de toit avec d’autres habitants a augmenté considérablement dans notre pays. Alors qu’auparavant l’on comptait un nouveau projet d’HG par an, l’on en dénombre désormais douze annuellement. Cette tendance ne convainc néanmoins qu’un petit pourcentage de la population. Le cadre législatif inapproprié et les réserves émises par les banques concernant les prêts pour les projets de construction et de rénovation de logements en HP n’y sont pas étrangers. C’est pourquoi vdk banque a décidé d’y remédier en proposant son nouveau prêt. vdk banque est une banque éthique et durable en pleine expansion qui, depuis 1926, attirent les ménages ayant à cœur leur environnement et pouvant à travers elle effectuer des opérations bancaires éthiques au sein de la banque.

Financer à 100 % les parties communes

LIEGE. Après avoir développé des entreprises d’économie sociale dans des secteurs d’activités variés, désormais, le groupe Terre investit le secteur de l’alimentation durable. Située à Chénée en province de Liège, Terra Alter Belgique est une structure de lavage, d’épluchage et de découpe de légumes frais, de saison et issus de l’agriculture biologique locale. La légumerie répond à une demande croissante, car jusqu’à présent, les cuisines de collectivités souhaitant s’approvisionner en légumes wallons et bio « prêts à cuire » n’avaient pas de solution sur mesure. Avec sa légumerie Terra Alter Belgique, le groupe Terre se lance dans l’alimentation durable, une structure de lavage, d’épluchage et de découpe de légumes frais, de saison et issus de l’agriculture biologique locale, située aux portes du centre de Liège, à Chênée. Une fois préparés, les légumes sont livrés à des collectivités, telles que des crèches, hôpitaux, restaurants ou écoles, pouvant à leur tour proposer une alimentation saine et durable à leurs consommateurs.
Un beau projet, social et écologique, qui promet d’ancrer l’alimentation durable dans nos habitudes dans les années à venir.