LIEGE. Suite à la pandémie qui avait exacerbé la précarité de nombreux étudiants, la Haute Ecole de la Province de Liège (HEPL) avait alors lancé, en 2021, ses premiers paniers solidaires. Consciente d’un réel besoin, la HEPL pérennisait l’an dernier son action et aménageait cinq épiceries...

C'est hier que le « Prix Amnesty Jeunes des droits humains » 2024 a été décerné au Bruxellois Wassim Allouka, 23 ans, co-créateur de « Solidarité judéo-arabe », un collectif de réconciliation et de solidarité qui a vu le jour en octobre dernier afin de lutter contre toute forme d’antisémitisme, d’islamophobie et de racisme dans le cadre du conflit israélo-palestinien. Ce prix récompense chaque année une personne ou un groupe de personnes de moins de 35 ans, vivant en et reconnu par les jeunes pour la qualité de son/leur action en faveur des droits humains.

La consécration d'un parcours de vie

Né à Bruxelles, où il réside encore, ​​Wassim Allouka étudie actuellement à l’Université libre de Bruxelles (ULB), où il termine un master de Gestion en ressources humaines. Engagé, depuis toujours contre les discriminations, pour l’inclusion et plus généralement en faveur des droits humains, il a notamment été responsable de la section locale de la Fédération de la jeunesse musulmane (FJM) et a participé à la mise en place de plusieurs projets, dont « Solidarité judéo-arabe ». Créé dans le contexte de la guerre faisant toujours rage à Gaza, ce Collectif réclame activement un cessez-le-feu immédiat de toutes les parties et milite contre le racisme, le sexisme, l’antisémitisme, l’islamophobie et pour la justice sociale.

LIEGE. Quatre mois avant les élections européennes, le Palais des Congrès de Liège accueillera, mercredi prochain, plus de 250 jeunes militants des groupes-écoles d’Amnesty International et des Jeunes Magasins-Oxfam en Belgique francophone réunis pour la 20ème édition de la journée Oxfamnesty intitulée « S’exprimer, participer, décider ! ». Une journée consacrée à la question de la participation des jeunes à la vie politique. Cette 20ème édition d'Oxfamnesty offrira une plateforme unique d'échange, de débat, d'action et de formation pour les jeunes militants, particulièrement pour celles et ceux qui pourront, pour la première fois, voter dès 16 ans aux élections européennes de juin prochain.

BRUXELLES : C’est ce mercredi 17 janvier que le célèbre WOM (World of Mind), posé sur le site de Tour & Taxis, inaugure sa toute nouvelle expérience à savoir un Escape Game  hors du commun intégré au parcours. L’occasion pour les visiteurs de déambuler au cœur du musée en tentant de défier le terrible Mister MOW, un illusionniste maléfique qui n'a qu'un seul but : transformer la réalité en une illusion permanente.  Entre faux pièges, réalité alternative, expérience authentique, les amateurs d’aventures devraient s’en donner à cœur joie. Allez, on tente la mission dès 16 ans.

Une nouvelle expérience inédite

La World Of Mind (WOM), vous connaissez ? Il s’agit d’un espace muséal permanent de 1.500m² proposant plus de 120 illusions extraordinaires dans un parcours où le visiteur est convié à se questionner, à douter aussi tout en s’amusant.

De janvier à juin 2024, ce sera au tour de la Belgique d’occuper la présidence du Conseil de l’Union européenne. Cette treizième présidence tournante effectuée par notre pays sera assurée tant par les représentants du niveau fédéral que par leurs homologues au niveau des entités fédérées. En effet, la répartition des compétences en Belgique, entre le gouvernement fédéral et les régions et communautés, s’applique également au niveau européen. A ce titre, la Fédération Wallonie-Bruxelles assurera son rôle dans les compétences Culture, Audiovisuel et Jeunesse.

Comment ça marche?

Le Conseil de l’Union européenne est, avec le Parlement européen, le législateur de l’Union européenne. Le Conseil est composé des ministres des 27 États membres de l’Union européenne. La présidence du Conseil est assurée à tour de rôle par l’un des États membres pour un mandat de six mois. L’État membre qui préside dirige les réunions aux différents niveaux et agit en tant que médiateur neutre afin de trouver des compromis pour la prise de décision du Conseil. Pratiquement, afin d’assurer la continuité des travaux du Conseil, les présidences semestrielles travaillent en étroite collaboration par groupes de trois. La Belgique succédera à l’Espagne qui a assuré la Présidence durant les 6 derniers mois de l’année 2023 et transmettra le flambeau à la Hongrie pour le deuxième semestre 2024.

La Fédération Wallonie-Bruxelles a un rôle à jouer

Créé en 1987, le programme Erasmus, s’offrait pour ses trente ans, en 2017, les premiers Erasmus Days pour célébrer sa création. Toute cette semaine, la jeunesse européenne célèbre le programme à travers des milliers de manifestations à travers toute l’Europe. En 2022, 58 pays y ont participé. Le programme d’échange se poursuit sans la présence des étudiants britanniques, depuis le Brexit. Néanmoins, depuis le départ du Royaume Uni de l’Union européenne, ils sont encore 33 pays à participer à toutes les actions du programme Erasmus+ : les 27 Etats membres de l’Union européenne ainsi que l’Islande, le Liechtenstein, la Macédoine du Nord, la Norvège, la Serbie et la Turquie. Les voyages facilitent les rencontres, entre 1987 et 2014, on estimait à un million, le nombre de bébés nés d’unions rendues possibles grâce au programme Erasmus. Zoom sur les chiffres du programme. A sa création en 1987, le programme comptait 11 pays participants (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Grèce, Irlande, Italie, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni). En 2023, aux côtés des 33 « pays du programme », on retrouve aussi  d’autres pays ayant le statut de « partenaire ». Au total, près de 200 pays peuvent donc participer à certaines actions d’Erasmus+.

Du 9 au 14 octobre se tient la 7ème édition #ERASMUSDAYS 2023. En 2022, près de 6 300 événements étaient organisés dans 58 pays. La Belgique, naturellement, y participe avec plus de 70 événements proposés toute la semaine aux quatre coins du pays. Concerts, débats, flashmob, concours, expositions, spectacles, portes-ouvertes…tous les porteurs de projets Erasmus+ et les acteurs de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport sont invités à y participer. Objectif: renforcer l'identité européenne de la jeunesse. Initiés par l’Agence Erasmus+ France / Education Formation, les #ErasmusDays sont « le » rendez-vous de la rentrée pour s’informer sur les opportunités offertes à tous par le programme d’échanges Erasmus+ dans les différents secteurs de l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport. Comme l’an dernier, le nombre de manifestations présentés cette semaine est important.

De Bruges à Eupen

Dès ce mardi 10 octobre, le Collège Saint-François d’Assise de Ans, près de Liège, organise « ERASMUS + : LET’S CELEBRATE ! », une journée de préparations des futures mobilités (workshop Cv, lettre de motivation sous format Europass, capsule vidéo pour présentation individuelle) et de partages d'expériences avec les anciens bénéficiaires du programme. Cet Erasmus Day permettra aussi de célébrer l’accréditation reçue avec un mini buffet de mets spécifiques aux couleurs des anciennes destinations ainsi qu'un magnifique gâteau à l’effigie de l’Europe. Trois challenges seront proposés tout au long de la journée : kahoot, flashmob et concours photo. A Namur, la Haute Ecole de Namur-Liège-Luxembourg (Hennalux) organise un Forum mobilité le 10 octobre également et ce, dans chacune de ses implantations: à Namur, Bastogne, Virton, Arlon, Seraing... Ce Forum est destiné à tous les étudiants de la Haute Ecole. Au programme : des informations pratiques concernant les types de mobilités (long, moyen et court séjour), la mobilité physique et la mobilité virtuelle, les destinations et de nombreux témoignages d’étudiants et de membres du personnel ayant bénéficié d'une mobilité et/ou d'une expérience internationale.

BRUXELLES. En Belgique, le statut d’aidant proche est bel et bien reconnu depuis 2014 mais qu'en est-il si on poursuit un cursus scolaire? Gérer ses études et soutenir un parent proche en situation de dépendance représentent un réel défi. Afin de faciliter le parcours académique de ces étudiants, l’ULB leur accorde désormais le statut d’étudiant à besoins spécifiques (EBS). Il s’agit d’une première au sein des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles.