MEDIAS

La RTBF renonce à licencier de nouveau la lanceuse d’alerte Christine Sprumont

L'administrateur général de la RTBF, Jean-Paul Philippot (étiqueté PS). BELGA

Les administrateurs de la RTBF n’ont pas pris une nouvelle décision de licenciement de Christine Sprumont, soupçonnée d’avoir livré à la presse le sursalaire perçu par l’administrateur général, Jean-Paul Philippot. Après examen de l’arrêt du conseil d’Etat qui a suspendu leur décision de licenciement d’office de l’ancienne cadre des ressources humaines de la télévision publique, les administrateurs ont toutefois décidé de poursuivre la procédure en annulation pour obtenir une décision sur le fond du dossier. Cette option suppose, de facto, que Christine Sprumont doit retrouver ses fonctions et les avantages qui y sont liés. Que lui réservent donc les dirigeants de la télé publique? Pour rappel, c’est la troisième fois qu’elle obtient gain de cause dans son combat pour dénoncer son licenciement.

Réuni en urgence ce vendredi 8 avril pour examiner de nouveau le cas de l’ancienne cadre des ressources humaines de la RTBF, le conseil d’administration (CA) de la télévision publique a décidé de ne pas relancer une nouvelle procédure de licenciement à l’encontre de Christine Sprumont. « Il a décidé de demander la poursuite de la procédure en annulation, de sorte qu’il soit statué au fond sur la légalité de sa décision. Soucieux de respecter l’obligation de confidentialité du dossier disciplinaire, ainsi que les droits de la défense, le conseil d’administration ne s’exprimera pas sur le fond du dossier, mais souhaite réaffirmer son attention particulière portée aux intérêts de la RTBF et à l’ensemble de ses travailleurs et travailleuses », lit-on dans un communiqué qui nous a été envoyé. Il est vrai que le recours de la plaignante portait non seulement sur la suspension, mais aussi sur l’annulation de la décision de démission d’office prise par le CA le 17 septembre 2021.

Le conseil d'administration a décidé de demander la poursuite de la procédure en annulation, de sorte qu’il soit statué au fond sur la légalité de sa décision.

L’ordre du jour de la réunion extraordinaire du CA visait à examiner l’arrêt du conseil d’Etat, daté du 29 mars 2022, qui suspend la décision que les administrateurs ont prise en septembre 2021 de licencier l’ancienne cadre du service des ressources humaines.

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