MALAISE CHEZ LES JOURNALISTES EN FRANCE

« La Libre » suspend sa collaboration avec une journaliste condamnée en France pour financement du terrorisme

La condamnation en première instance de deux journalistes pour financement du terrorisme suscite un embarras dans la profession en France. AFP

Le Tribunal correctionnel de Paris vient de prononcer des peines de prison et une amende à l’encontre d’un ex-avocat de djihadistes, Bruno V., et de deux journalistes, auteures d’un livre d’enquête sur les femmes françaises ayant rallié l’Etat islamique. Collaboratrice de « La Libre », Céline Martelet (44 ans) et une consœur, Edith Bouvier (43 ans), ont été condamnées respectivement à 12 mois et à 10 mois de prison avec sursis pour avoir envoyé de l’argent à des djihadistes en Irak. Devant le tribunal, elles ont reconnu qu’elles étaient sorties de leur rôle, mais se défendent d’avoir commis un crime et  dénoncent une décision sévère. Elles ont décidé de faire appel de leur condamnation. En attendant, « La Libre » a suspendu sa collaboration avec Céline Martelet vu la gravité du jugement, mais le rédacteur en chef du quotidien salue « la qualité » des articles de la journaliste. Le dossier suscite un certain malaise dans la profession en France.

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