MENACE SUR L'ECONOMIE BRITANNIQUE

Royaume-Uni : la vie reprend sous le signe des turbulences après les funérailles de la Reine

La PM, Liz Truss visite Berkeley Modular, à Northfleet, dans le sud-est de l'Angleterre, le 23 septembre 2022. Son gouvernement a dévoilé des mesures de plusieurs milliards de livres visant à soutenir les ménages et les entreprises touchés par l'inflation la plus élevée depuis des décennies AFP

Suite au décès de la reine Elizabeth II, le 8 septembre dernier, les autorités britanniques ont décrété 10 jours de deuil national suivis d’un jour de congé pour ses funérailles le 19 septembre. Après une paralysie de la politique, le Royaume-Uni tente de retrouver une vie normale. Il y a une semaine, la Première ministre, Liz Truss, a annoncé, le 23 septembre, un plan pharaonique de relance budgétaire, évalué par les économistes à un montant de 100 à 200 milliards de livres. Mais son financement et son impact demeurent flous et non chiffrés par le Gouvernement britannique. Après cette annonce, la livre sterling, monnaie du Royaume-Uni, a commencé à dégringoler. Des mécontentements émergent déjà chez les Conservateurs, le camp de la Première ministre. Et les économistes redoutent une grave récession au Royaume-Uni.

Depuis l’annonce du vaste plan de relance budgétaire par la Première Ministre Liz Truss, la livre sterling ne cesser de plonger. Elle a atteint un niveau record mercredi 28 septembre au matin par rapport au dollar. L’ancien membre de la Banque d’Angleterre, Andrew Sentence, a déclaré « Pas de prévisions économiques, pas d’évaluation de l’impact des larges concessions (fiscales) sur l’emprunt public. C’est très dommageable pour la réputation du Royaume-Uni en tant que nation responsable d’un point de vue budgétaire »Les députés conservateurs commencent déjà à envoyer des lettres de défiance à l’encontre de Liz Truss. Le FMI s’inquiète du programme économique du Royaume-Uni et demande au gouvernement de changer ses plans.

Alors qu’on s’inquiétait pour l’Italie, c’est le Royaume-Uni qui s’est invité. Nous avons de la chance qu’il ne soit pas dans l’euro…

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