CRISE DE L'AZOTE EN FLANDRE

Crise de l’azote: quand le président de la N-VA, Bart De Wever ironise sur l’avis d’experts voulu par le CD&V

Le président de la N-VA, Bart De Wever, ironise sur l'avis des experts que le CD&V veut demander sur la question de l'azote en Flandre. BELGA

La crise fondamentale de l'azote au sein du gouvernement flamand a été évitée. C'est ce qui est dit officiellement. Mais les problèmes sont loin d'être résolus. Tant que le fond du problème n'est pas discuté, il sera difficile pour les agriculteurs flamands d'être convaincus. Les opposants à une politique plus restrictive sur la question de l’azote en Flandre, notamment le CD&V et les agriculteurs flamands, seront attentifs aux élections provinciales prévues c emercredi 15 mars aux Pays-Bas. Car il y a un nouveau parti qui est sur la même longueur d’onde qu’eux aux Pays-Bas et qui pourrait réaliser un bon score…

D'abord le volet politique de l'accord. Les partis gouvernementaux flamands (N-VA, CD&V, Open VLD) ont finalement trouvé un accord vendredi dernier pour résoudre le soi-disant « problème de l'azote » en Flandre. Cette solution est en fait la même que celle proposée précédemment, à l'exception de deux points très cruciaux pour le CD&V, « parti paysan » : il n'y aura pas de seuil définitif d'azote fixé dans la législation et les exploitations qui cesseront de l'utiliser pourront « revendre » leurs émissions d'azote à d'autres exploitations, un peu comme le fonctionnement des droits d'émission de CO₂.

L'impact de ces deux mesures fera l'objet d'une analyse plus approfondie dans le cadre d'une étude d'impact sur l'environnement. En tenant de ces deux conditions (importantes ?) intégrées dans l'accord, le CD&V sauve la face politiquement et renforce son ancrage au sein de son électorat. Et la N-VA peut, elle, dire qu'elle est prête à faire des compromis pour gouverner la Flandre.

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