RACHAT DES ACTIFS DE LIBERTY STEEL

Liberty Steel à Liège: nouveau report du délai pour déposer une offre, ArcelorMittal est candidat

Une vue du centre acier, siège social de Liberty Liège Dudelange à Flémalle désormais vendu à Prayon. D.R.

C’est ce vendredi 17 mars qu’expirait le dernier délai accordé aux candidats repreneurs des actifs de Liberty Liège Dudelange pour déposer une offre. Mais selon nos informations, Nicholas Ouchinsky, le mandataire de justice, chargé du transfert de l’entreprise a de nouveau prolongé l’échéance qui est désormais fixée au 24 mars à 12h au plus tard. Il nous revient qu’ArcelorMittal a annoncé aux équipes qu’il déposera bien une offre de rachat, mais sans préciser le périmètre des actifs convoités, ni les effectifs concernés. Le projet du premier sidérurgiste mondial visera au moins la ligne de galvanisation 5. Mais ArcelorMittal doit obtenir l’aval des autorités européennes de la concurrence qui l’avait obligé à revendre les actifs en 2018 lors de son projet de reprise du groupe italien, Ilva. Mais l’opération ne s’est pas concrétisée, ce qui fait dire à des observateurs que l’Europe devrait autoriser ArcelorMittal à concourir. Il est question aussi du sidérurgiste indien, JSW et du russe NLMK, mais sans aucune certitude. Liberty Galati aurait aussi manifesté son intérêt. Mais si l’offre ne devrait concerner que la galva 5, seulement un maximum de 100 emplois serait sauvé sur un total de 570 travailleurs. Ce qui serait une maigre consolation, car la galva 4 et le fer blanc resteraient sur le carreau...

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