Le site internet de La Poste a été la cible d'une cyberattaque, rendant le site temporairement inaccessible ce lundi 29 mai, aux alentours de midi. L’entreprise a rapidement réagi en affichant un message d'accueil faisant état d’un « incident technique » à l'origine de la panne. Cependant, LaPoste.net, le service de messagerie de La Poste, était toujours fonctionnel et accessible aux utilisateurs.  Une action de la Team Bangladesh Le site DownDetector, qui surveille les dysfonctionnements des services en ligne, a enregistré une augmentation significative des signalements ce lundi 29 mai à partir de 11h30. Parallèlement, sur Twitter, le compte spécialisé dans les menaces numériques, Falcon Feedsio, a évoqué l'implication de l'équipe de hackers appelée Team Bangladesh dans cette attaque. Selon Numerama, qui a contacté le groupe de pirates informatiques, ces derniers ont revendiqué une attaque par déni de service (DDoS). Ce type d'attaque consiste à submerger un site avec un grand nombre de connexions simultanées, provoquant ainsi une défaillance du système. Les pirates ont expliqué avoir ciblé la France en raison des propos tenus par un chercheur français, dont on ne connaît pas encore le nom à cette heure-ci. Selon eux, ce dernier aurait diffusé des informations erronées à leur sujet.

Le jeu vidéo est un loisir pour certains, mais une source de revenus pour d’autres. Ces « streamers » s’adonnent au jeu vidéo de compétition, l’e-sport. A l’occasion d’une réception à l’Élysée, avec le gotha des gamers français ce vendredi 3 juin, Emmanuel Macron qui avait convié les plus grands noms tels que ZeratoR, Kameto, Ceb ou Kayane, a promis d’apporter son soutien à la filière et de la structurer pour « créer de la valeur ajoutée pour le pays ». Le président de la République s’est également engagé à ce que le pays se porte candidat à l’organisation de grandes compétitions internationales de jeux vidéo dans la perspective des Jeux Olympiques de Paris en 2024.

Une reconnaissance officielle

À une semaine des élections législatives, les principaux acteurs de l’e-sport ont été reçus à l’Élysée, à la veille de la Trackmania Cup, une grande compétition sur ce jeu vidéo de course, organisée à l’Accor Arena de Paris. Ce n’est pas la première fois qu’Emmanuel Macron envoie des messages au monde du sport électronique dans lequel il voit un outil pouvant contribuer au rayonnement français à l’international. Parmi les personnes mises à l’honneur pendant la réception figurait notamment Adrien Nougaret, alias « ZeratoR », un des streamers les plus populaires. Celui qui organise la Trackmania Cup est aussi à l’origine de l’événement caritatif « Z Event » qui avait récolté en 2021 10 millions d’euros pour Action contre la Faim.« Par votre engagement et vos victoires, vous avez fait de la France une grande nation d’e-sport. Votre force du collectif, vous la mettez au service de causes. Pour ces raisons, je vous dis la reconnaissance de notre pays. Merci à vous. Ensemble, portons plus haut encore l’e-sport ! »

L'actualité des cryptos est intense ces dernières semaines, avec un écosystème vivant de fortes turbulences. Dans une lettre adressée à Washington, 26 chercheurs américains appellent le législateur à résister aux pressions du lobby des cryptomonnaies et à réguler rapidement ce secteur. Les experts américains spécialisé...

Créé en 2016, TikTok s’impose aujourd’hui dans le paysage des réseaux sociaux les plus populaires au monde. L’univers du jeu en ligne est son prochain défi. Ils feront bientôt leur apparition parmi les vidéos mises en ligne par les tiktokers. La plateforme spécialisée dans les...

Avec leurs promesses d’avenir et les inconnues, les cryptoactifs n’ont jamais fait autant parler d’eux. Dernier événement en date, il y a quelques jours, la cryptomonnaie Terra Luna a connu un effondrement spectaculaire à hauteur de 99,8% de sa valeur en moins de 24 heures. Gouffre énergétique, gros émetteur de CO2, la flambée des cryptos intensifie aussi le débat mondial autour de leur empreinte environnementale. Selon une nouvelle étude, les activités minières du Bitcoin ont généré 41 mégatonnes de dioxyde de carbone en 2021, soit 5 fois plus qu’en 2020. Question : l'univers du bitcoin est-il un désastre écologique en puissance ? On fait le point.

Un système virtuel, décentralisé et ouvert

Les cryptomonnaies ont été popularisées grâce au Bitcoin et à son créateur, Satoshi Nakamoto. Il en existe aujourd'hui plusieurs dizaines de milliers. Dans le contexte de la crise de 2008, l’avènement du bitcoin a instantanément séduit. Produit et géré avec un logiciel libre, il est supposé donner le pouvoir monétaire à ses utilisateurs grâce à sa gestion par une technologie plutôt que par une puissance centralisée tel qu’un État et Banque centrale ou des banques commerciales. Sa promesse : dépasser le monopole banco-financier des paiements. Chacun contribue à partir de son ordinateur personnel à ce système décentralisé qui diminue les coûts des transactions pour ses utilisateurs. Mais, les crypto-monnaies sont de plus en plus critiquées pour leur consommation excessive en énergie. Selon une nouvelle étude publiée par Coinshares, pionnier de l'investissement dans les actifs numériques, les activités minières du Bitcoin ont généré 41 mégatonnes de dioxyde de carbone en 2021, soit 5 mégatonnes de plus qu’en 2020. Globalement, cela représenterait 0,08% des émissions de dioxyde de carbone de la planète.

Un minage très polluant

Deux facteurs sont responsables de l’impact environnemental des cryptos : les transactions et la création constante de nouvelles monnaies virtuelles. Ces facteurs sont tous deux étroitement liés au minage, soit le procédé informatique par lequel les transactions Bitcoin sont sécurisées, et sa forte consommation en énergie.