Ces vendredi 10 et samedi 11 mars, les militants socialistes ont élu les présidents de leurs fédérations respectives, mais ils ont aussi procédé à l’élection présidentielle à la tête du parti. Seul candidat en lice, Paul Magnette a été plébiscité par 93,5% des votes et est donc reconduit pour un nouveau bail de 4 ans à la tête du parti à la rose. Pour le politologue, Pierre Verjans, la réélection de Paul Magnette indique que le climat est apaisé au sein du PS au niveau des lignes idéologiques. Mais elle démontre surtout que la stratégie du président Magnette visant à tirer le PS plus à gauche est approuvée par les militants. Quant à une éventuelle alliance avec le PTB, le parti d’extrême gauche, il est prématuré d’en parler car personne au sein du PS ne l’évoquera avant les résultats de 2024.

C’est quasiment dans la discrétion que les militants du PS en Belgique francophone ont renouvelé les instances de leur parti. Les votes se sont déroulés les vendredi 10 et samedi 11 mars et dans la plupart des cas, il n’y avait que des candidatures uniques, notamment ce qui concerne la présidence du PS francophone belge. Seul candidat en lice, Paul Magnette a été réélu à la présidence du parti pour un nouveau mandat de quatre ans avec 93,5% des votes. Paul Magnette avait obtenu 95,4% des voix en 2019 pour sa première élection à la tête du parti en remplacement d’Elio Di Rupo. « Le taux de participation des élections internes est de 33,8%, le meilleur taux depuis de nombreuses années. L’ambition du PS est d’arriver aux élections de 2024 avec un projet fort, vigoureusement progressiste et capable de répondre aux attentes de la population. Le congrès social, la défense des acquis et la transition climatique seront au cœur de nos programmes », a précisé le parti.