Pour la première fois, c’est avec des listes complètes que la N-VA soumettra son programme aux électeurs wallons des 5 provinces au prochain scrutin fédéral du 9 juin prochain. Son slogan : « Pour une Wallonie prospère ». Pour se faire, le parti flamand mobilisera 77 candidats parmi lesquels des personnalités comme l'ex Secrétaire d'Etat Theo Francken. Alors que l’extrême droite demeure marginale en Wallonie et que le nouveau parti politique francophone patriote  « Chez Nous », tentera bel et bien de s’y implanter aux prochaines élections, les listes wallonnes de la N-VA, majoritairement emmenées par des femmes, pourraient bien donner à l’électeur wallon de centre-droit la possibilité de voter autrement et de se prononcer pour une véritable alternative afin de  dire « stop aux politiques fédérales désastreuses de la coalition Vivaldi », dixit la N-VA. Le nouveau venu pourrait (qui sait?) jouer les arbitres entre socialistes et libéraux. Cela couvait depuis un certain temps, c’est désormais chose faite. La N-VA sera présente en Wallonie en vue du scrutin législatif fédéral et ce, dans les cinq provinces wallonne. Et en votant pour l’une des listes présentées, la N-VA compte bien donner aux Wallons l’occasion de manifester leur mécontentement, mais surtout « soutenir une réelle force de changement pour plus de prospérité ». Le parti présentait ce matin ses têtes de listes dans les provinces wallonnes. La N-VA entend axer sa campagne « Pour une Wallonie prospère » autour de ces principaux thèmes : le retour à l’équilibre budgétaire, une politique d’asile et migration plus stricte, une baisse des impôts sur le travail, une politique sociale plus juste et une politique énergétique réaliste et fiable.

Des femmes en tête de peloton

Quelle place occupent les boissons locales dans la consommation des Belges francophones ?  Et bien, elles font la course en tête et ça fait plaisir à lire. Si le vin et la bière tirent le peloton, il ressort de la dernière étude de l’Observatoire de la Consommation de l’Agence wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de Qualité (Apaq-W), soit  le Baromètre de consommation des boissons locales, que les softs made in Wallonia ont plus que jamais aussi le vent en poupe. Le baromètre de consommation des boissons locales, suite à une étude menée en novembre dernier auprès d’un millier de personnes, et qui vient d’être publié a  permis de faire état de la consommation générale des boissons en Belgique francophone. Concernant les boissons non-alcoolisées (eau mise à part), le café et les softs/limonades sont les boissons non alcoolisées les plus consommées.

Des perspectives positives

Pour ce qui est des alcools, ce sont le vin et la bière qui se situent nettement en tête du classement. 47% des répondants ont consommé du vin dans les trois mois ayant précédé l’étude et 46% en ont fait de même avec la bière. En outre, un consommateur de bière sur deux en consomme au moins une fois par semaine. Seuls 3% des francophones ont déclaré ne pas avoir consommé d’alcool dans les trois mois ayant précédé l’enquête.
1.838.180 litres de vin produits en Wallonie en 2022, ce qui équivaut à 53,5% de la production belge

LIEGE. La gestion des médicaments dans un hôpital n’est pas une mince affaire, même si cette mission est peu connue du grand public. A Liège, la pharmacie de l’hôpital de la Citadelle vient de réaliser un POC (proof of concept) avec la start-up liégeoise Get Your Way (GYW), aussi partenaire avec l'Accélérateur technologique wallon WSL, pour une gestion intelligente des médicaments. Une innovation couronnée de succès et qui ouvre de nombreuses perspectives d'avenir. « Avec 900 lits et plus de 80.000 admissions (d'un jour ou plus) par an, l’hôpital de la Citadelle accueille un nombre important de patients. Or, qui dit patient, dit médicaments », rappelle Blaise Delhauteur, chef du service pharmacie de la Citadelle. « Pour gérer opérationnellement les listes de distribution, c’est-à- dire les médicaments envoyés dans les salles pour les patients, les pharmaciens et assistants pharmaceutiques utilisaient jusqu’ici majoritairement des listings papier, avec toujours un risque d’erreur malgré divers processus de contrôle et de sécurité. On cherchait donc une solution plus agile et plus efficiente ». C’est ici que la start-up Get Your Way, fondée en mars 2019 par trois étudiants passionnés d'entrepreneuriat dans le cadre du programme StarTech de l'ULiège, amène son savoir-faire, elle qui développe des lunettes connectées.
On diminue donc drastiquement les risques d’erreurs.

De plus en plus de gens se sentent appelés à aider les autres, plus loin ou plus globalement. L’Alliance Myriad pour les dons transfrontaliers, créée en 2021, est devenue un outil essentiel pour ces philanthropes, entreprises et organisations qui souhaitent agir avec confiance et efficacité pour le bien commun, partout dans le monde. Jeudi dernier, la Fondation Roi Baudouin lançait Myriad Europe pour représenter l’Alliance sur notre continent. En 2023, l’Alliance Myriad a octroyé plus de 340 millions de dollars à des programmes caritatifs dans 113 pays, et ce, dans un vaste éventail de domaines, dont l’enseignement, les arts, la réponse aux catastrophes, les services de santé, le changement climatique, et bien d’autres encore. En lançant Myriad Europe, la Fondation Roi Baudouin marque son engagement à libérer le plein potentiel de la philanthropie internationale, en association avec ses partenaires de l’Alliance Myriad. Myriad devient un outil essentiel pour les philanthropes, entreprises et organisations du monde qui souhaitent agir avec confiance et efficacité pour le bien commun, dans leur pays ou au-delà. Myriad souhaite également accélérer l’efficacité des interventions lors de catastrophes et aider les organisations multilatérales à lever des fonds en faveur de causes globales.

​BRABANT FLAMAND. Près de 7 ans après le lancement de Dog Chef, Alexandre Cardon, CEO et co-fondateur de Dog Chef avec Alexis d’Oultremont s’adressent désormais aussi à nos amis les chats de compagnie en lançant Cat Chef qui offre à son tour la même excellence culinaire aux chats avec des recettes fraîches et saines. Cat Chef, société sœur de Dog Chef, voit donc le jour en Belgique et propose à son tour 4 recettes de repas frais. Les chats (et leurs maîtres) n’ont qu’à bien se tenir.

Que pour les chats

BRUXELLES. Jeudi, les députés ont adopté ce jeudi des réformes sur le marché gazier de l’UE pour faciliter l’accès aux gaz renouvelables et à faibles émissions de carbone, y compris l’hydrogène. Ce projet de réforme vise Une nouvelle directive pour décarboner le secteur gazier et lutter contre le changement climatique  et encourage l’usage du biométhane et de l’hydrogène pour sortir du gaz fossile.  Les nouveaux textes législatifs ont également pour objectif de permettre aux pays de l’UE de pouvoir restreindre les importations en provenance de la Russie. Ce paquet législatif reflète les ambitions croissantes de l’UE en matière de climat, telles qu’énoncées dans le Pacte vert européen et le plan « Fit for 55 ». L’actualisation de la directive vise à décarboner le secteur de l’énergie et comprend des dispositions relatives aux droits des consommateurs, aux gestionnaires de réseaux de transport et de distribution, à l’accès des tiers et à la planification intégrée du réseau, ainsi qu’aux autorités de régulation indépendantes.

L’UCLouvain et l’ULiège voient leur projet conjoint d’infrastructures sportives retenu par le Gouvernement wallon. La candidature de Liège et de Louvain-la-Neuve pour la construction d’un pôle sportif d’excellence multidisciplinaire a été plébiscitée mercredi par le Gouvernement wallon dans le cadre de son plan de relance. Il s’agit d’un projet d’envergure qui répondra aux besoins du monde sportif de haut niveau en Wallonie. Les subsides accordés par la Wallonie à l’ASBL de gestion des centres sportifs du Sart Tilman et au complexe sportif de Blocry s’élèvent à plus de 60 millions d’euros, ce qui représente 75 % des investissements prévus. Le solde sera couvert par la Fédération Wallonie-Bruxelles, un des copropriétaires des deux centres sportifs universitaires.

C'est fait. La barre des 1000 signataires - entreprises, fédérations et organisations syndicales des États membres de l’Union européenne – a été franchie pour « la Déclaration d'Anvers pour un pacte industriel européen ».  Deux mois à peine après avoir été lancé lors du Sommet européen de l’industrie du 20 février dernier sur le site de BASF Anvers, en présence de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du premier ministre belge, Alexander De Croo, le plaidoyer des industriels remportent tous les suffrages. Les chefs d’entreprise et partenaires sociaux signataires issus de 25 secteurs industriels différents plaident pour placer de déploiement d’une politique industrielle stratégique en tête des priorités de la prochaine Commission européenne.  La compétitivité internationale de l’industrie européenne est mise à rude épreuve, au moment même où les entreprises européennes doivent innover et investir massivement pour réaliser les ambitions du Green Deal. Pour maintenir des emplois de qualité en Europe et conserver une autonomie stratégique dans des secteurs économiques et des chaînes de valeur essentiels, il est urgent d’adopter une vision industrielle efficace à tous les niveaux politiques. Cela nécessite des choix politiques clairs et cohérents dans des domaines tels que l’énergie, la réglementation, les infrastructures, l’innovation et le financement.
Garantir l’approvisionnement en énergie et en matières premières, promouvoir l’innovation, renforcer le marché unique et stimuler la demande de produits durables(...)
La Déclaration d’Anvers est un signal d’alarme fort à l’attention des décideurs politiques en Wallonie, en Belgique et en Europe, afin qu’ils optent pour une politique industrielle stratégique dans l’intérêt de la prospérité et du bien-être des générations futures. C’est la compétitivité de l’industrie qui détermine le pouvoir d’achat de la population et la production durable de matériaux essentiels à la qualité de vie et au défi climatique.

BRUXELLES. Dans le cadre de la présidence Belge de l'UE, le roi Philippe a prononcé ce mercredi un discours en plénière devant le Parlement européen. C'est la première fois que notre souverain s’adressait au Parlement européen. Avant lui, seul, le roi Baudouin, s’était exprimé face aux députés européens. C'était en 1987, lors d’une session plénière à Strasbourg. Voici le Discours de Sa Majesté le Roi des Belges prononcé ce jour, à Bruxelles,  à l’occasion de la séance solennelle du Parlement européen au coeur de l'hémicycle, bâtiment Paul-Henri Spaak. Madame la Présidente, Chers (ères)  Parlementaires, Ici, à Bruxelles, les institutions européennes ont leur siège depuis le début. Et ce bâtiment Paul Henri Spaak, ainsi nommé en hommage au pionnier belge historique du projet européen, se trouve exactement au cœur de la démocratie européenne. Il représente les aspirations, les souhaits, préoccupations et aspirations de 450 millions de citoyens européens.
L’espoir est la conviction que nous pouvons faire quelque chose de mieux, quelque chose de plus élevé. Réaliser que notre contribution compte.
Chaque État membre exerce une présidence tournante du Conseil de l’Union. Un moment fort dans sa participation à la prise de décision européenne. Cela s’applique bien sûr aussi à la Belgique. Je suis donc très heureux que sous la présidence belge, et au sein de votre Assemblée, d’importants progrès législatifs ont été réalisés ces derniers mois. Dans les mois à venir, nous allons réfléchir fondamentalement à l’avenir de notre Union. Concernant la politique d’adhésion, des défis importants nous attendent. Nous continuerons à travailler avec conviction et engagement, car la croyance en l’Europe est dans notre ADN.