DUBAI. C'est hier soir que se tenait dans le cadre de la COP28, à Dubaï, la cérémonie internationale des Green Solutions Awards, prix désignant des bâtiments, des quartiers et des infrastructures considérés comme exemplaires en durabilité. ​ Organisés par Construction 21, un réseau d’experts engagés pour la construction et la ville durable, ces prix sont devenus au fil des ans des références incontournables. ​ Et c’est le bâtiment Cblue « Made in Belgium » qui a été récompensé parmi d’autres projets émanant des quatre coins du globle, d’un « Green Solutions Awards dans la prestigieuse catégorie « Grand Prix International Construction Neuve ». Il s’agit d’un immeuble de bureaux sur deux niveaux situé à Suarlée, au sein du parc Ecolys, près de Namur. Plus de 57 projets avaient été retenus pour la finale internationale des Green Solutions Awards dont la cérémonie de remise des prix avait lieu hier soir à Dubaï. ​ Dans la catégorie « Construction Neuve », 12 lauréats nationaux présentaient les uns des écoles, les autres des immeubles de logements de 820 appartements, d’autres de grands immeubles tertiaires, ou encore des cantines scolaires. ​ Outre récompenser des projets réalisés avec des hautes performances énergétiques et environnementales et qui présentent des innovations en construction durable, Construction 21 intègre 4 critères primordiaux : le caractère durable, le coût, l’innovation et la reproductibilité. ​ D’autres facteurs, tels que la santé et le confort, l’intégration du bâtiment dans son milieu, la biodiversité, … participent aux cotations des jurys.

La Fédération des Services Sociaux (FdSS) tire la sonnette d’alarme contre la réforme de la formation des métiers de soin qui se  prépare discrètement à la Haute Ecole Louvain en Hainaut, HELHA. La FdSS craint que ce signal d’alarme résonne dans le vide. Le métier d’assistant social est désormais un métier en pénurie, et selon, elle, en péril. A l’instar d’autres métiers du secteur (comme celui d’infirmier) pourtant qualifiés d’essentiels lors de la dernière crise sanitaire. « Les travailleurs du secteur occupent des métiers d’un niveau de difficultés croissant. Face à la pénurie de ces métiers, l’enjeu de la formation fait socle.  Or, la réforme qui doit être validée ce 12 décembre à la Haute Ecole HELHA met à mal la formation et l’accompagnement des stagiaires, il en va de la survie de ces métiers», explique la FdSS qui appelle les pouvoirs organisateurs des écoles placées sous la coupole de HELHA à ne pas voter en faveur de la réforme. Elle rappelle aussi toute l’importance d’un encadrement digne de ce nom. Un à un, les métiers des secteurs sociaux et de santé crient leur désarroi. Les infirmiers, l’aide à l’enfance, à la jeunesse, les CPAS, les services d’aide aux personnes sans-abri et ceux d’aide aux détenus, le secteur de la santé mentale, les maisons de repos, la liste s’allonge tous les jours. La Fédération des Services Sociaux prend leur défense  et s’oppose fermement à la réforme, discrètement en cours, au sein de la Haute Ecole de Louvain en Hainaut.  Celle-ci regroupe, sur plusieurs sites, une quarantaine de formations différentes, parmi lesquelles de nombreuses dans le domaine du soin, et a  choisi, à l’occasion d’une réorganisation de son fonctionnement, de pour réformer fondamentalement son enseignement.
Cette réforme semble guidée par la même logique gestionnaire qui a essoufflé le monde marchand et le secteur hospitalier (...) ce n'est pas acceptable.

Une réforme discrète mais d’importance

Selon une première enquête portant sur les pressions subies par les organisations de défense des droits humains en Belgique, et menée par l’Institut fédéral des droits humains (IFDH), plus de la moitié d’entre elles ont déjà subi des intimidations et des agressions. L’Institut fédéral des droits humains lance aujourd'hui une campagne de sensibilisation pour attirer l’attention sur l’importance du travail de ces défenseurs des droits humains, chez nous aussi. Chaque jour, des milliers de personnes en Belgique s’engagent à défendre les droits des enfants, des personnes porteuses d’un handicap, des LGBTQIA+, des femmes, des personnes qui fuient leur pays, des personnes âgées... Bref, les droits de toutes et tous. Mais le travail indispensable mené par ces défenseurs de nos droits fondamentaux est mis sous pression. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par l’IFDH auprès de plus de 150 organisations de défense des droits humains en Belgique.
Une organisation sur sept indique s’autocensurer en réponse à des pressions.
Défendre les droits humains peut être risqué dans de nombreuses régions du monde. Et en Belgique, cela ne va pas toujours de soi, non plus. C’est ce qui ressort de cette enquête. Près d’une sur sept indique s’autocensurer en réponse à des pressions. Dans la continuité de son étude, l’IFDH distribue aujourd’hui au public des panneaux et affiches de soutien pour souligner que défendre les droits humains est aussi un droit humain.

BRUXELLES. Jusqu’au 27 janvier, on peut célébrer le centenaire de la naissance de Morris, le père créateur de notre Lucky Luke national. C'est la galerie du Châtelain, Huberty & Breyne, spécialisée en bande dessinée, qui dévoile une exposition rétrospective inédite de 100 planches et autant de dessins signés de l’artiste. Prenez plaisir à venir y marcher sur les pas de l'auteur et découvrir  notamment, 15 couvertures originales restées jusqu’à présent dans le cercle familial du célèbre dessinateur. « Morris, 100 ans, 100 œuvres », c’est une exposition de niveau muséal et d’intérêt patrimonial qui lève enfin le voile sur l’évolution du dessin de l’auteur belge de son vrai nom, Maurice De Bevere, sur la pureté de son geste, sur tous les secrets du sympathique cow-boy made in Belgium. Ah, notons encore que c’est à Morris que l’on doit l’appellation « neuvième art » pour désigner la bande dessinée, tout comme l’expression « plus vite que son ombre », aujourd’hui passée dans le langage courant.

Engagée en faveur de la durabilité et, notamment, de l’autosuffisance énergétique, la société Helios Group fait son entrée sur la scène énergétique en Wallonie avec une mission claire, celle de dynamiser la demande pour les communautés d’énergie en apportant une solution innovante à la crise énergétique qui perdure. L’ambitieuse société défend l’idée des communautés  qui permettent aux citoyens de se regrouper pour produire, consommer et partager localement de l’énergie renouvelable. Cette approche favorise la durabilité, l’autosuffisance énergétique et permet de créer des liens au sein des communautés locales.

Acteur incontournable de l’hospitalité en Europe depuis 1948, Logis Hôtels (auparavant nommé Logis de France) n’a cessé de faire avancer l’hôtellerie-restauration en France mais aussi en Belgique et ailleurs sur le continent. Récemment, l’enseigne a opté pour le changement d’identité visuelle en misant sur la modernité de cette marque iconique. La nouvelle image entend incarner une marque en mouvement, au plus proche des hôteliers-restaurateurs traduisant des investissements continus déployés pour rénover les établissements et soutenir leur transformation, développer de nouveaux services d’accompagnement et structurer le réseau. En Belgique les Logis sont essentiellement concentrés dans les provinces de Liège et Luxembourg, mais il y en a aussi aux portes de Bruxelles et dans le Hainaut. Logis Hôtels, plus qu'une marque, c'est un repère touristique aussi au coeur d'une histoire partagée avec les voyageurs européens depuis 75 ans. Pionnière, dans le paysage hôtelier européen, Logis Hôtels est un repère pour les clients, dont l’attractivité de l’offre repose sur des valeurs fortes : convivialité, cuisine sincère et faite maison, sens du service et générosité. Chaque établissement cultive une atmosphère singulière et accueille les clients « comme à la maison », autour d’une même expérience de marque. Aujourd’hui, fière de ses valeurs, l’enseigne est un modèle pour toute une nouvelle génération d’entrepreneurs prêts à bouger les lignes et continuer à faire progresser le secteur.

Apprendre à vivre ou revivre après la maladie nécessite aussi un accompagnement humain. Chacun le sait : le cancer impacte le quotidien des patients, son entourage et sa vie professionnelle. Dans cette optique, la Fondation de lutte contre le cancer propose depuis un an la formation de Oncocoach, ils sont une dizaine en Belgique.  Dans la même veine, le réseau des maisons de ressourcement francophones lançait ce week-end ONCOCOON, sa nouvelle plateforme commune indépendante car à côté des soins et d’une médecine conventionnelle de plus en plus technique et spécialisée, il demeure important aussi  de développer une approche très humaine, intégrale, du cancer, de ses traitements, et de l’impact de ceux-ci sur la qualité de vie du patient. La nouvelle plateforme accompagnera ainsi le patient, malade ou en rémission ainsi que ses proches. Chaque année en effet, 70 000 cancers sont diagnostiqués en Belgique et quelques milliers de patients seulement ont accès à une maison de ressourcement. Le réseau Oncocoon s’inscrit dans un paysage où opèrent déjà de grandes institutions spécialisées et aussi importantes que la Fondation Contre le Cancer (en Flandre également Kom Op Tegen Kanker) ou encore la Fondation Roi Baudouin. Elles apportent un soutien substantiel au développement des maisons de ressourcement (soutiens financiers, accompagnement, rencontres thématiques...). Elles ont, de diverses manières, contribué à structurer l’initiative présentée aujourd’hui.

Afin de tendre vers une mortalité zéro sur les routes européennes d’ici 2050, les députés européens se sont penchés cette semaine sur l’extension des infractions au-delà du pays où celles-ci seraient commises. Ils proposent notamment que l’interdiction de conduire dans un pays européen puisse être applicable dans l’ensemble de l’UE et ainsi mettre fin à l’impunité des conducteurs non-résidents; ils réclament aussi qu’un plus grand nombre d’infractions soient prises en compte afin de mener à des enquêtes transfrontalières. Cette semaine, la commission des transports et du tourisme du Parlement européen a adopté un projet de nouvelles règles européennes visant à mettre fin à l’impunité des conducteurs non-résidents et à améliorer la sécurité routière. Actuellement, si un conducteur commet une infraction dans un pays autre que celui qui a délivré son permis et perd son permis dans ce dernier, la sanction ne sera valable, la plupart du temps, que dans le pays où l’infraction a été commise. A l’avenir, cette déchéance du permis pourrait aussi être valable dans le reste de l’UE.

Mortalité zéro sur nos routes d’ici 2050

Ces deux propositions font partie du paquet législatif sur la sécurité routière présenté par la Commission en mars 2023 afin d’améliorer la sécurité de tous les usagers de la route, de faciliter l’application transfrontière des règles de circulation et de moderniser les règles relatives au permis de conduire. L’objectif final est de se rapprocher le plus possible de la mortalité zéro sur les routes de l’UE d’ici 2050 (Vision zéro).
Près de 40 % des infractions transfrontalières restent impunies.

BRUXELLES. Ce dimanche, la gare du nord de Bruxelles servira de décor au départ de la nouvelle Marche pour la Climat. Et parce que l’enjeu climatique est au cœur des préoccupations de nombreux jeunes, à la veille de  la grande Marche Climat, ils ont tenu à adresser un message fort au monde politique et à l’ensemble de la population.  En effet, ils étaient des milliers, ce 1er décembre, dans l’ensemble du pays, à se sont levés pour rappeler que, dans la lutte pour le climat, chaque dixième de degré compte. A suivre, #StandUpForClimate.  Un an après le succès de sa première édition, le « StandUpForClimate » poursuit sur sa lancée. Ce vendredi, des milliers de jeunes ont fait entendre leur voix aux quatre coins du pays depuis de nombreux lieux: écoles, universités, maisons de jeunes ou encore associations de jeunesse. Leur message a été largement partagé sur les réseaux sociaux avec le hashtag #StandUpForClimate.
Chaque 0,1°C en moins = Un dixième de degré qui compte! [media-credit name="#StandUpForClimate" align="none" width="570"][/media-credit]
Leur objectif ? Dépasser le sentiment d’impuissance en passant à l’action. En effet, les jeunes souffrent davantage d’éco-anxiété que les autres générations. Selon un sondage mené par le forum des jeunes, 41% des personnes interrogées ressentent de l’éco-anxiété ou de la peur quant à l’avenir de notre planète et 35% y pensent régulièrement.

Hier, Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’ONU a lancé son appel passionné lors de l’ouverture de la COP28, aux chefs d’État et de gouvernement présents au cours des deux prochains jours à Expo City, à Dubaï, où se déroule la Conférence sur le climat. Avertissant que « le sort de l’humanité est en jeu », il a déclaré que les dirigeants du monde doivent agir maintenant pour mettre fin à la catastrophe climatique.  Au cours des deux prochains jours, les dirigeants de plus de 160 pays présenteront leur vision pour lutter contre la crise climatique, notamment ceux du Brésil, du Royaume-Uni, de la France, de la Turquie et de l’Inde. Mais alors que plus de 110 pays veulent voir la COP28 adopter l’objectif de tripler les énergies renouvelables et de doubler l’efficacité énergétique d’ici 2030, ce matin, une vingtaine de pays lançait un appel à tripler les capacités de l’énergie nucléaire dans le monde d’ici 2050. De son côté, le Premier ministre indien Narendra Modi invite à trouver un « modèle pour le monde dans l’équilibre trouvé entre écologie et économie ». « C’est une maladie que vous seuls, dirigeants du monde, pouvez guérir », lançait hier Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU en appelant les dirigeants à mettre fin à la dépendance du monde à l’égard des combustibles fossiles et à tenir la promesse attendue depuis longtemps en faveur de la justice climatique. Jeudi déjà, un premier accord est parvenu sur la mise en œuvre d’un fonds pour les pertes et préjudices visant à aider les pays les plus vulnérables à payer pour les impacts dévastateurs de la catastrophe climatique. Au cours des deux prochains jours, les dirigeants de plus de 160 pays devraient présenter leur vision pour lutter contre la crise climatique, notamment ceux du Brésil, du Royaume-Uni, de la France, de la Turquie et de l’Inde. Antonio Guterres a souligné que le succès de la conférence de Dubaï dépendra du résultat du « Bilan mondial » – au cours duquel les pays évalueront pour la première fois les progrès réalisés dans la lutte contre le réchauffement climatique – qui peut mettre le monde sur la bonne voie pour atteindre les objectifs fixés en matière de température, de financement et d’adaptation.

Les trois maux de la terre

« Ce bilan doit prescrire un remède crédible à notre planète malade dans trois domaines clés », a-t-il déclaré.  Premièrement, une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre puisque les politiques actuelles nous conduisent à une augmentation de température de trois degrés. «  J’exhorte les pays à accélérer leur objectif de zéro émission nette, pour se rapprocher le plus possible de l’échéance de 2040 dans les pays développés et de celle de 2050 dans les économies émergentes », a-t-il précisé.