LIEGE. L’EPAMU, Ecole provinciale d’Aide médicale urgente, organisait samedi à Liège un symposium international sur le thème de la « Menace NRBCe et situations tactiques ». Il s’agissait de la 3ème édition de ce symposium- TacMed’24 - dont la réputation a largement dépassé nos frontières. Il est, avec des symposiums organisés en Suède et en Allemagne, une référence en matière de médecine tactique. Les interventions se sont centrées sur la menace NRBCe, une menace de type Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique, parfois par le biais d’une explosion. Elle est, depuis quelques années, intimement liée à la menace terroriste. La médecine tactique concerne la prise en charge des blessés dans un contexte de menace volontaire et ciblée à l’encontre des victimes ou des intervenants, que cette menace soit avérée ou potentielle. Les blessés sont alors souvent victimes de lésions qui s’apparentent aux blessures de guerre.
La menace NRBCe est un risque qui a longtemps été sous-estimé.

PARIS. Il y a 150 ans, le 15 avril 1874, s’ouvrait à Paris la première exposition impressionniste. « Affamés d’indépendance », Monet, Renoir, Degas, Morisot, Pissarro, Sisley ou encore Cézanne ont décidé de s'affranchir des règles en organisant leur propre exposition, en dehors des voies officielles : l’impressionnisme est né. Pour célébrer cet anniversaire, le musée d’Orsay présente quelque 130 œuvres, et porte un regard neuf sur cette date-clé, considérée comme le coup d’envoi des avant-gardes. Dès aujourd’hui et jusqu’au 14 juillet ne manquez pas cet hommage exceptionnel rendu au plus populaire des courants artistiques et ces artistes révoltés qui firent le pari fou de proposer des écrins de douceur aux lendemains de conflits majeurs qui frappèrent le début de la fin de ce 19ème siècle. Monet, Renoir, Pissarro… des noms d’artistes traduisant la vie et les sentiments et surtout les impressions d’une autre époque qui ne sont jamais tombés dans l’oubli pour une petite dizaine d'entre eux. Au contraire.  Mais que s’est-il donc passé en ce printemps 1874 à Paris, et quel sens donner aujourd’hui à une exposition devenue mythique ? « Paris 1874. L’instant impressionniste » propose de retracer l’avènement d’un mouvement artistique surgi dans un monde en pleine mutation. Tiens donc...

L’année 2023 a été particulièrement difficile, marquée par le ralentissement de la croissance économique mondiale et par l’instabilité géopolitique liée notamment à la guerre en Ukraine. Ces situations ont impacté l’activité du Port autonome de Liège. Le trafic fluvial s’établi à 11,7 millions de tonnes, en baisse de 19%. Toutefois, comme le souligne Yves Demeffe, Directeur général a.i. du Port autonome de Liège, « le Port poursuit divers projets et maintient ses investissements en 2024 pour renforcer la multimodalité et l’attractivité économique de la région liégeoise.» Les perturbations se déclinent sur les diverses catégories de trafics en vigueur. Plus de 16 millions de tonnes de marchandises ont ainsi transité en 2023 par les 33 zones portuaires liégeoises, soit une baisse de 14,5 % par rapport à 2022 (-2.770.151 tonnes) (trafic global eau-rail-route).  A l’instar des ports maritimes et d’autres ports intérieurs européens, le trafic de conteneurs enregistre une diminution plus limitée de 7% avec près de 83.431 EVP (équivalents-vingt-pieds - mesure de référence du secteur) manutentionnés sur les trois terminaux à conteneurs du Port de Liège. Elément positif, on constate une augmentation de la valeur ajoutée des marchandises transportées. Le trafic fluvial a connu une diminution de 19% Tous les indicateurs économiques ne sont pas en berne puisque la plate-forme multimodale Liège Trilogiport a poursuivi son développement en 2023. Le terminal à conteneurs vient d’être doté de 5,5 hectares supplémentaires (9,2 millions d’euros). Cette extension, finalisée à l’automne 2023, permet à la société DPW Liège Container Terminals de répondre aux besoins de ses clients et d’accroître ses activités liées au transport de conteneurs. Les divers halls logistiques construits sont totalement opérationnels (superficie totale de près de 240.000 m², soit les 3/4 de la plate-forme en activité). La construction du dernier hall logistique (76.000m² - Jost Group) sera finalisée au printemps 2024. Le Port autonome de Liège poursuit toutefois ses investissements en 2024. Divers projets viendront renforcer ainsi l’offre multimodale du Port de Liège : - Avec les travaux de construction d'une dalle d'appontement (nouvelle installation d’accostage) à Hermalle-sous-Huy, à l'amont du pont, ont démarré en février 2024. - Grâce aux deux études en collaboration avec le Service public de Wallonie menées en 2024 : la pose des poteaux d'éclairage et de l'électricité de quai au niveau du nouveau mur de quai aménagé en 2022 à Hermalle-sous-Huy (port aval)  et le remplacement de la plantation de peupliers au port de Flémalle-Haute. - Et le développement du fret ferroviaire, notamment au port de Monsin via une nouvelle plate-forme bimodale (rail-route) située au port de Monsin.
Plus de 18.000 emplois directs et indirects sont générés par les entreprises privées actives sur les sites portuaires du Port autonome de Liège.

Investissement dans le tourisme fluvial

Pour renforcer son rôle stratégique de port intérieur, le Port autonome de Liège investit également dans le tourisme fluvial avec l’aménagement d’une nouvelle zone portuaire dédiée à la plaisance et d’une nouvelle Capitainerie dans le quartier de Rives Ardentes à Coronmeuse/Liège.

Depuis plusieurs années, de nombreux travailleurs ont le droit de suivre cinq jours de formation par an par l’intermédiaire de leur employeur. Cette mesure, qui s’inscrit dans le cadre du deal pour l’emploi, ne rencontre toutefois qu’un enthousiasme limité de la part des travailleurs. 43 % des travailleurs n’ont suivi aucune formation en 2023. Ils sont moins de la moitié à envisager de se servir d’au moins cinq jours de formation à compter de cette année. Ce sont surtout les ouvriers et les plus de 55 ans qui suivent actuellement moins de formations que la moyenne. C’est ce que révèle une enquête menée par le spécialiste RH Acerta Consult auprès de plus de 500 entreprises et de plus de 2700 travailleurs dans notre pays. « D’ici la fin du mois, les entreprises qui comptent plus de 20 travailleurs devront également avoir établi un plan de formation. Ces cinq jours par an et par travailleur n’est toutefois pas réalisable et pertinente pour toutes les professions et toutes les activités », affirme Acerta Consult. Les entreprises ont donc jusqu’au 31 mars pour établir leur plan de formation 2024. Cela risque de faire court.

Au moins 5 jours de formation possibles par an

Depuis le début de cette année, bon nombre de travailleurs ont le droit de prendre au moins cinq jours de formation par an par l’intermédiaire de leur employeur. Cette nouvelle mesure s’inscrit dans le cadre du deal pour l’emploi conclu à la fin de l’année 2022. Certains secteurs ont prévu un nombre inférieur de jours de formation. En outre, les entreprises (qui comptent au moins 20 travailleurs) doivent établir un plan de formation avant le 31 mars. Dès le mois de décembre, les employeurs seront également tenus de consigner et d’actualiser les droits de formation de chacun de leurs travailleurs, les formations suivies et le nombre d’heures/jours de formation dans le FLA (Federal Learning Account).
Tout change à la vitesse de l’éclair et des formations sont souvent nécessaires pour permettre aux collaborateurs de continuer à bien faire leur travail.  

BRUXELLES. Alors que  la Commission de la Constitution de la Chambre a approuvé, ce 20 mars 2024, l’inscription des animaux dans la Constitution, la Région bruxelloise continue de fermer les yeux sur cette pratique violente. En effet, le Code bruxellois du bien-être animal, qui devrait être soumis au vote du Parlement dans quelques semaines, ne contient toujours pas de disposition visant à interdire l’abattage sans étourdissement.  Alors que les avis des associations vétérinaires concernant les terribles souffrances engendrées par cette pratique sont unanimes, malgré les arrêts favorables des plus hautes institutions juridiques et les sondages indiquant qu’une large majorité de Bruxellois sont favorables à cette interdiction, des milliers d’animaux sont encore égorgés à vif chaque année dans les abattoirs d’Anderlecht. Dès lors, GAIA, l’organisation de défense et de protection des animaux la plus influente de Belgique, en place depuis 30 ans, lance une vaste campagne médiatique en plus de nombreuses actions de terrain afin d’interpeller les politiques de la capitale.

GAIA passe à l'action

Avec plus de 5 000 boîtes à « bêh », représentant les 5 000 moutons et chèvres qui seront abattus à vif jusqu’aux élections du mois de juin, ont distribuées dans les rues de Bruxelles, un affichage géant a été placé symboliquement à proximité du Palais de Justice de Bruxelles, le 12 mars dernier, et ce n’est pas fini, GAIA entend bien se faire entendre dans la région de Bruxelles-Capitale en lançant, en prime, une vaste campagne d’affichage à travers la ville, accompagnée de la diffusion de spots sur plusieurs radios nationales.

C’est la première fois, depuis le début du conflit en octobre dernier, que l’UE appelle au cessez-le-feu. Le Conseil européen a également fait part de sa préoccupation concernant la situation humanitaire catastrophique à Gaza et ses conséquences disproportionnées pour les civils, et particulièrement les enfants, et quant à la menace imminente de famine, et a appelé à l’ouverture de plus de voies terrestres vers Gaza. Depuis le début du conflit, Amnesty International demande la libération immédiate de tous les otages civils retenus en captivité par le Hamas et d’autres groupes armés, ainsi que la libération des personnes palestiniennes détenues arbitrairement par les autorités israéliennes. Pour Amnesty, l’appel au cessez-le-feu lancé par l’UE ce 21 mars 2024 à un aurait dû intervenir il y a déjà fort longtemps et reste une mesure insuffisante au regard des horreurs que subissent les civils palestiniens depuis six mois. Plus de 32 000 personnes ont été tuées depuis le début de la campagne militaire impitoyable et aveugle menée par Israël. « Plus de mille enfants ont subi une amputation, des quartiers et villes ont été entièrement réduits en cendres, le système de santé est presque entièrement détruit et une famine imminente provoquée par Israël menace maintenant. Tout cela aurait pu être évité et empêché si un cessez-le-feu de toutes les parties avait été convenu avant. Ce qui se passe à Gaza est une catastrophe humanitaire d’origine humaine et les responsables de tous les crimes de droit international commis doivent être amenés à rendre des comptes », explique Eve Geddie, directrice du Bureau d’Amnesty International auprès des institutions européennes.

Plus d'un million de signatures en faveur du cessez le feu

LIEGE. Ils l’attendent les Liégeois, leur fameux tram dont le chantier débutait au printemps 2019.  Alors que les travaux se poursuivent, que les aménagements  des plateformes et des abords du tracé avancent plutôt bien, la mise en circulation est annoncée par le constructeur en date du 31 janvier prochain. Quoi qu’il arrive, dans un an jour pour jour, le TEC entend bien organiser pour tous les Liégeois « La fête du tram », le week-end du 22 mars 2025. Ces jours-là, concerts et spectacles animeront l’ensemble du parcours de Coronmeuse au Standard et les rails seront à la fête. Quoi qu’il arrive, grincheux et gens heureux, se retrouveront, c’est certain, pour marquer le coup d’un nouveau départ pour la cité ardente et la fin d’années difficiles.

Safran est à nouveau partenaire du « Global Summit » Hello Tomorrow qui se déroule aujourd’hui et demain, à Paris, au CentQuatre, et soutient le « Global Challenge », la compétition des startups de la « deep tech », en parrainant la catégorie « Aerospace ». La deep tech englobe les projets portés par des startups ou des laboratoires de recherche ambitieux qui développent des techniques ou technologies considérées comme fortement novatrices. Un évenement qui permet aussi à Safran de présenter ses nouveaux programmes: « Safran Explore Canada » et « Safran Explore Flying Experience »,  centré, lui, sur les innovations liées aux services digitaux et à l’économie circulaire des matériaux, 

Les nostalgiques seront ravis. AB InBev a décidé de redynamiser la célèbre Piedboeuf Extra Pils, une bière imprégnée d’une riche histoire remontant au 19ème siècle alors que la famille Piedboeuf fait ses premiers pas dans l’art du brassage. Nous sommes alors en 1887. La renaissance de cette bière mythique souligne l’engagement d’AB InBev de répondre à la demande actuelle des consommateurs tout en chérissant le savoir-faire ancestral. Retrouvez là désormais en magasin.

Vers la renaissance d'un patrimoine chéri

Au 19ème siècle, la famille Piedboeuf prospère en tant que famille d'entrepreneurs dans l’industrie métallurgique, avec comme base animée, Jupille, abritant la construction de chaudières à vapeur et de machines. Cependant, un changement de cap remarquable se produit lorsque Théodore Piedboeuf entre dans le secteur brassicole après son mariage avec sa compatriote Marie Lhoest. Il se lance avec enthousiasme dans cette nouvelle aventure et dirige la brasserie jusqu’à sa mort en 1915.
AB InBev assume la responsabilité de perpétuer le riche héritage d’Henri Piedboeuf et d’Albert Van Damme.