Selon l’European Consumer Payment Report 2023 d’Intrum, publiée ce matin, la nouvelle normalité en matière de comportement de paiement amplifie les défauts de paiement et il en ressort notamment que trois Belges sur dix n’ont plus honte de payer leurs factures en retard. Ainsi, 23 % des Belges reconnaissent moins bien maîtriser leurs dépenses qu’en 2022 et 32 % pensent que les entreprises n’entreprendront aucune mesure contre les consommateurs en cas d’arriéré de paiement. Le rapport révèle également que le recouvrement socialement responsable des dettes s’avère payant pour les entreprises. Et dans ce cas l’intelligence artificielle (IA) peut jouer un rôle essentiel dans l’approche de cette nouvelle normalité en favorisant une communication plus personnalisée et plus efficace. L’European Consumer Payment Report 2023 d’Intrum est un instrument qui permet de mieux comprendre la vie quotidienne des consommateurs européens : leurs dépenses et leur capacité de gestion des finances du ménage sur base mensuelle. Le rapport se fonde sur une enquête réalisée par Longitude dans 20 pays européens. Pour cette enquête réalisée  entre le 19 juillet et le 1er septembre dernier,  près de 20 000 consommateurs issus de 20 pays (dont un millier de Belges) ont été interrogés.
Le fossé entre l’échéance convenue et la date réelle de paiement s’est élargi de 57 %.  

BRUXELLES. Alors que se tiendra dès ce jeudi et jusqu’au 12 décembre, à Dubaï, la 28ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 28) et une nouvelle marche pour le Climat, à Bruxelles ce dimanche 3 décembre, le musée BELvue présente l’exposition « À la recherche de... La fin du monde ! Une expédition climatique à bord de la Belgica ». Une exposition mise sur pied à l’occasion des 125 ans de la première Expédition Antarctique Belge, soutenue par la Fondation Roi Baudouin et mise en boite par la scientifique flamande Jill Peeters et l’arrière-petit-fils du Commandant de marine belge, Adrien de Gerlache, Henri de Gerlache. Cette expo didactique s’inscrit dans le cadre du programme « Climat, environnement et biodiversité » de la Fondation Roi Baudouin, attentive  depuis longtemps, aux multiples enjeux environnementaux qui sont au centre du développement de nos sociétés actuelles. Une expo qui tombe à pic pour aborder le thème avec bon sens, rappels historiques à la clé. La COP 28 est annoncée à Dubaï ; elle réunira les pays signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques ainsi que les acteurs et actrices du climat. La présidence émirati de ce 28ème rendez-vous international entend y mettre l’accent sur le premier Bilan Mondial depuis l'Accord de Paris (2015), la transition énergétique, et la solidarité Nord/Sud. Qu’en ressortira-t-il cette fois ? Cette autre chose, on y reviendra en temps et en heure.

Une expo comme autre façon de marcher pour le climat

Dans le même temps, ce dimanche 3 décembre, se tiendra à Bruxelles, une nouvelle Marche pour le climat, histoire de réaffirmer que tous nos efforts doivent être amplifiés, systématisés, rendus systémiques par le monde politique et économique.  Comme le rappelle l’organisation Vivre Ensemble, « il y a quinze ans, en créant la Coalition climat, des organisations faisaient le pari de se mettre ensemble et de parler d’une seule voix pour obtenir des politiques climatiques à la hauteur de l’urgence. Depuis, on s’est mobilisé pour avoir un accord international sur le climat (l’accord de Paris !), et on l’a obtenu. On l’a ensuite fait pour un rehaussement des ambitions, et là encore on l’a obtenu. À présent, il faut se mobiliser pour que ces engagements se traduisent en actions concrètes ». Et, n’en déplaise aux sceptiques, « marcher pour le climat sert à quelque chose », répondent les fidèles. En 2018-2019, quand les mobilisations se sont multipliées, elles ont imposé le thème du climat au sommet de l’agenda politique. Depuis, l’Europe a décidé de réduire ses émissions de plus de moitié d’ici 2030 et de les éliminer d’ici 2050.

Voyage au cœur de l’Antartique d’hier à aujourd’hui vers demain

En attendant, la  Fondation Roi Baudouin propose d’embarquer pour une expédition climatique et pédagogique. Jusqu’au 4 février prochain, elle propose, au sein du musée BELvue, l’exposition « À la recherche de... La fin du monde ! Une expédition climatique à bord de la Belgica ». Un parcours qui invite le visiteur à un voyage dans le temps passé, présent et avenir de l’Antarctique, sur une planète qui atteint peu à peu les limites de ses ressources. Ce voyage propose aussi des solutions afin que nous puissions contribuer à l’avènement d’un monde nouveau et durable. L’expo retrace l’incroyable défi humain de ce voyage qui fut le tout premier hivernage sur le continent Blanc, ainsi que la fabuleuse manne scientifique qu’en  rapporta l’équipage dirigé par le Commandant Adrien de Gerlache, à laquelle la science se réfère encore aujourd’hui.

Ce lundi, six ans après le terrible accident de train à Morlanwelz, qui avait fait 2 morts et plusieurs blessés, Infrabel a présenté, deux nouveaux systèmes de sécurité inédits en Europe. Ils sont amenés à rendre les travaux ferroviaires beaucoup plus sûrs. Jusqu’à ce jour, il n’existait, sur le marché européen, aucune solution technique qui soit en mesure de prendre en charge tous les types de risques et qui soit, en prime, facile et rapide à déployer. Souvenez-vous, le 27 novembre 2017, un train, impliqué plus tôt dans la journée dans une collision à ​ un passage à niveau, est remorqué. Subitement, l’un des systèmes d’accouplement lâche. Les 3 derniers wagons, vides, échappent à tout contrôle et dévalent la pente. Plus loin, des cheminots d’Infrabel travaillent à la remise en état de la voie. Ils ne voient ni n’entendent les wagons qui arrivent à toute vitesse. L’accident est grave : 2 agents sont tués et 2 autres sont grièvement blessés. En gare de Bracquegnies, le convoi entre en collision avec un autre train de voyageurs. Cinq personnes seront blessées. C’est d’abord une tragédie pour les familles et les proches des victimes mais le monde ferroviaire, dans son ensemble, déplore un drame qui n’aurait jamais dû se produire.
Nous ne voulons plus jamais vivre une tragédie comme celle de Morlanwelz.
Cet accident est le résultat d’un tragique concours de circonstances et rappelle que le risque zéro n’existe pas. Depuis, tout a été mis en œuvre au sein d’Infrabel pour faire en sorte d’augmenter la sécurité en investissant dans le développement de systèmes de protection. ​

C’est ce lundi, devant un parterre de plus de 1800 restaurateurs et partenaires, que Gault&Millau a dévoilé son 21ème Guide Belux, l’édition 2024. On y retrouve un large panel des  meilleurs restaurants visités par les inspecteurs du célèbre guide, plus de 1385 adresses, dont plus de 170 nouvelles et 165 en progression. Ah, retenons que le titre de Chef de l’année 2024 revient cette fois à Maxime Collard du savoureux Restaurant « La Table de Maxime » à Paliseul, en province de Luxembourg. En outre, le titre de meilleurs Carte des vins belges de l’année au restaurant L’Impératif d’Eole à Quévy-le-Grand (Hainaut).  L’édition 2024 du guide Belux sera disponible en librairie cette semaine au prix de 34 euros. Même si ces dernières années, le site Gault&Millau (www.gaultmillau.be.) est devenu le site web des restaurants le plus populaire du pays, la sortie d’un nouveau guide éponyme n’en demeure pas moins un grand moment pour les amoureux de référence gastronomique et tendance bistronomique ou gourmande mais aussi de papier. Et la sortie annuelle du Gault&Millau dont cette nouvelle édition du Belux 2024  (restaurant de Belgique et du Grand-Duché) est de ces moments qu’on attend en salivant élégamment.

Déjà 30 000 préventes

 « Malgré le succès du guide numérique, Gault&Millau reste de loin le leader belgo-luxembourgeois dans ce secteur, avec près de 30 000 exemplaires en prévente », rappellent Marc Declerck, CEO de Gault&Millau.  Une fois de plus, toute l’équipe de Gault&Millau a travaillé d’arrache-pied pour proposer un guide le plus réaliste et le plus objectif possible.

Depuis la fin de l'été, des centaines de migrants s'infiltrent en Finlande par les frontières du sud-est du pays. Afin de  faire à cette vague migratoire et après avoir déjà fermé une partie de ces postes-frontières avec la Russie dès le 17 novembre, la Finlande en fermait trois de plus ce 23 novembre. Helsinki accuse Moscou de laisser passer des migrants afin de déstabiliser le pays. De son côté, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, Frontex a annoncé soutenir Helsinki en envoyant du personnel et du matériel. Résolue à tenir une position ferme, le gouvernement finlandais n’entend pas, pour l'heure, fermer le dernier poste-frontière encore ouvert. Ces derniers mois, les relations entre la Finlande et la Russie se sont dégradées et un peu plus encore depuis l’entrée du pays dans l’Otan, survenu en avril dernier.  Helsinki accusant Moscou d’orchestrer un afflux de migrants sans visa à sa frontière pour la déstabiliser. Sur Euronews, le ministre finlandais de la Défense Antti Häkkänen a accusé la Russie de « pousser délibérément les migrants vers la zone frontalière, ce qui constitue une forme de guerre hybride ».

HUY. La lutte contre la précarité et, en particulier, la sortie du sans-abrisme est l’une des priorités régionales. Dans ce cadre, les autorités se sont engagées à mettre en œuvre une stratégie coordonnée notamment en renforçant différents dispositifs tels que le housing first, les relais sociaux ou encore les accueils de jour. En 2022 et 2023, 4,6 millions d’euros en provenance du Plan de Relance auront été consacrés à la problématique.  Et afin d’aider les personnes à se reconstruire et soutenir les villes et communes face au phénomène grandissant du sans-abrisme, le Gouvernement wallon, par les voix des Ministres wallons du Logement, Christophe Collignon et de l’Action sociale, Christie Morreale lançaient en juillet dernier un vaste appel à projets de près de 35 millions d’euros permettant de créer des expériences-pilotes  visant à développer des « territoires zéro sans-abrisme » sur l’ensemble de la Wallonie. Hier, la candidature portée par la Ville de Huy et la Conférence des Elus Meuse-Condroz-Hesbaye a été sélectionnée par le gouvernement de Wallonie qui a décidé de subsidier le projet à concurrence de 4 millions 250.000 d’euros. Dans la foulée,  Christophe Collignon a  inaugurait, encore  ce jeudi, 21 nouveaux logements publics à Marchin, sur les hauteurs de Huy. Les expériences pilotes « Territoires Zéro Sans-Abrisme » visent à financer des projets innovants basés sur une approche globale et intégrée. Cette approche, dont l’objectif est de diminuer le sans-abrisme, met en place une politique de prévention par des interventions continues, en tenant compte des besoins des personnes. Cette expérience novatrice permet d’acquérir ou de construire des biens immobiliers, des terrains ou des solutions de logements modulables pour les personnes sans-abris. Il peut s'agir d’hôtels sociaux, de tinyhouses (ndlr petit habitat aisément déplaçable), d’habitations protégées, de logements collectifs...

391 personnes en mal de logement sur l'arrondissement

Le Réseau Express Régional (RER) se matérialise doucement mais sûrement. Et c'est une bonne nouvelle. Cette semaine un premier tronçon de 2,5km à 4 voies a vu le jour en gare d’Ottignies. C’est un petit point sur la carte, mais un bond significatif dans la concrétisation du RER dont la relance des travaux remonte tout de même à 2018.  Depuis lundi, 4 voies permettent de relier la gare d’Ottignies à la bifurcation vers Louvain-la-Neuve soit 2 voies centrales pour les trains rapides et 2 voies latérales pour les trains locaux. Pour rappel, le RER repose sur le passage de 2 à 4 voies de 5 axes ferroviaires majeurs dans un rayon de 30km autour de Bruxelles dont 2 sont aujourd’hui encore en chantier : la ligne 161 Bruxelles-Ottignies et la ligne 124 Bruxelles-Nivelles. Cette capacité doublée permet de faire circuler les trains rapides sur les deux voies centrales, sans interaction avec des trains omnibus (offre S) qui circulent, eux, sur les deux voies latérales. Objectif encore et toujours: améliorer la mobilité, fluidifier le trafic, réduire le temps de trajet. Pour rappel, côté flamand, le RER est totalement terminé depuis juin 2020. Chez nous, pour aller plus loin et plus vite, deux permis doivent encore être délivrés, l'un dépend du gouvernement flamand, l'autre du gouvernement wallon. Le ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet (Écolo), invitaient, hier, dans les colonnes de La Libre, les entités fédérées à privilégier l'intérêt général. Lancé mi-2019, le chantier RER et sa remise à neuf des infrastructures ferroviaires a franchi cette semaine une étape significative. D’une part grâce à la mise en service de nouvelles voies, en gare et en direction de Louvain-la-Neuve, mais également avec l’ouverture d’un quai supplémentaire. Ces 2,5 km de tronçon représentent une portion limitée au regard de l’ensemble du projet mais cette mise en service illustre le fait que le RER très attendu se matérialise sur la ligne Bruxelles-Namur. D’ici 18 mois, ce sera au tour de la portion entre Bruxelles et La Hulpe d'y passer.  RER, on avance

En Belgique, près de 98% des femmes déclarent avoir déjà été victime de harcèlement dans l’espace public et que, selon les derniers chiffres d’Amnesty International et de SOS Viol récoltés avant la crise sanitaire du Covid-19, une femme sur 5 a déjà été victime de viol au cours de sa vie.  La violence à l’égard des femmes et des filles demeure l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues dans le monde. À l’échelle mondiale, on estime que 736 millions de femmes, soit près d’une femme sur trois, ont été victimes de violence physique et/ou sexuelle de la part de leur partenaire intime, de violence sexuelle d’un autre partenaire, ou des deux, au moins une fois dans leur vie. A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes ce 25 novembre, ONU-Femmes lance une campagne « Tous unis ! Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ! #PASDEXCUSE » Exacerbée par la pandémie de Covid-19, les conflits et les changements climatiques, la violence faite aux femmes a été intensifiée dans différents contextes, y compris l’espace de travail et les réseaux en ligne. Pour y faire face,  il faut une solution résidant dans des réponses solides, dont l’investissement dans la prévention. Dans le monde, plus de cinq femmes ou filles sont tuées toutes les heures par un membre de leur propre famille et près d’une femme sur trois a été victime de violence physique et/ou sexuelle au moins une fois dans sa vie.
Les conséquences néfastes de la violence à l’égard des femmes sur le plan psychologique, sexuel et génésique affectent les femmes à tous les stades de leur vie.
Hélas, il est alarmant de constater que les données sur l’engagement des nations dans la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles restent extrêmement rares. A peine 5 % de l’aide gouvernementale est consacrée à la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles, et moins de 0,2 % à sa prévention.

Mobiliser tous les membres de la société

La société se doit d’investir davantage dans les organisations de femmes, améliorer la législation, poursuivre les coupables, offrir davantage de services aux survivantes et former les responsables de l’application de la loi. La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes marquera le lancement de la campagne Tous UNiS (du 25 novembre au 10 décembre). Il s’agit d’une initiative de 16 Jours d’activisme qui s’achèvera le jour de la commémoration de la Journée des droits de l’homme.

BRUXELLES.  Acquise en 2012 pour un montant de 450 000 euros par le Fonds du Patrimoine de la Fondation Roi Baudouin, « La Charité », l’un des chefs-d’œuvre du 17ème siècle du sculpteur belge Jan van Delen réintégrera ce jeudi 23 novembre son emplacement d’origine, entièrement restauré : la chapelle funéraire Sainte-Ursule, en l’église Notre-Dame des Victoires au Sablon Voilà dix ans, le Fonds du Patrimoine de la Fondation Roi Baudouin  faisait l’acquisition, pour 450 000 euros (frais inclus), à Londres, de la Charité de Jan van Delen, chef-d’œuvre du 17ème siècle.
En 2012, la sculpture fut retrouvée dans le hall d’entrée d’un appartement parisien.