Pour la 98ème fois d’affilée, vdk banque enregistre une année bénéficiaire. En 2023, la plus grande banque éthique et durable de Belgique a réalisé un bénéfice net de 18,01 millions d’euros, soit une augmentation d’un quart de millions d’euros par rapport à 2022 (+1,40 %). La hausse des revenus d’intérêt a même profité entièrement aux épargnants l’année dernière : en 2023, ces revenus d’intérêt ont augmenté de 22,27 millions d’euros par rapport à 2022 et les frais d’intérêt versés par vdk banque à ses clients ont augmenté de 22,67 millions d’euros. Avec l’évolution des autres revenus, le produit bancaire s’est stabilisé à 89,70 millions d’euros (+0,94 %). Les frais d’exploitation (+2,46 %) restent, quant à eux, maitrisés alors que la banque a élargi ses activités à Bruxelles et à la Wallonie et a investi davantage dans son offre de services. Les impressionnants résultats de vdk banque résultent de sa dynamique commerciale, de son offre transparente et de ses services personnalisés. Ainsi, les fonds d’épargne ont grimpé de 2,68 % pour atteindre 4,38 milliards d’euros. Soulignons à cet égard que de nombreux épargnants et investisseurs se sont tournés vers les produits à terme, éthiques et durables (+615,88 millions d’euros, soit +112,35 %) plutôt que vers des avoirs immédiatement exigibles (-501,46 millions d’euros, soit -13,49 %). L’émission du bon d’État a aussi donné un petit coup de pouce supplémentaire en ce sens aux épargnants belges.
Nous continuons à chercher des solutions pour que les gens puissent encore investir dans leur propre habitation

Qui l'eut cru? Avec un taux de recyclage de 39 % en 2022, la Belgique est le leader européen en matière de recyclage de plastiques, bien au-dessus de la moyenne européenne de 27 %.  C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par la fédération Plastics Europe, dont les résultats ont été présentés à l'occasion du Belgian Plastics Day organisé par les fédérations belges essenscia PolyMatters et Agoria ce jeudi. Au niveau des emballages les chiffres sont encore plus éloquents : plus d’un emballage en plastique sur deux (56 %) est recyclé, soit le meilleur score enregistré en Europe. Toute l’industrie européenne du plastique perd pourtant de sa compétitivité. essenscia PolyMatters et Agoria appellent les gouvernements à tous les niveaux à considérer les matières plastiques avec un esprit ouvert.

FLEMALLE. Début des vacances de Pâques ou de Printemps oblige, le Préhistomuseum de Ramioul est au rendez-vous des loisirs en famille ou entre amis. A travers son nouvel Escape Game géant, qui apparaît déjà comme un des plus grands et plus originaux du genre, et un parcours sensoriel dans le noir, le site dévoile 10 grandes inventions de la Préhistoire. Une sympathique façon de découvrir les secrets bien gardés de l’histoire de notre humanité. Le « Sapiens got Talent » démarre dès ce samedi 27 avril dans la forêt de Ramioul au sein du Préhistomuseum. Quand la préhistoire est à portées de main et de jeu, on y va ! L’Homme d’aujourd’hui est donc loin d’avoir tout inventé et il a des enseignements à tirer de ses lointains ancêtres ! Et une fois de plus, l’équipe du Préhistomuseum innove en faisant découvrir la Préhistoire d’une manière décalée, ludique et un peu philosophique.

 Deux parcours uniques

« L’innovation étant au cœur de notre actualité environnementale et climatique, nous sommes convaincus que l’extraordinaire aventure de Sapiens et de ses ancêtres peut éclairer notre présent et pourquoi pas inspirer notre futur », rappelle Fernand Collin, directeur général du Préhistomuseum. « Saviez-vous que le langage, l’écriture, la roue, l’outil, la métallurgie, le feu ou encore l’art sont des inventions de la Préhistoire ? À chacune d’elles, j’ai associé un talent essentiel pour la poursuite de l’évolution de l’humanité...», poursuit-il. A quoi s’attendre ?  «Sapiens got Talent est une exposition exceptionnelle car elle offre aux visiteurs une expérience interactive unique qui combine l’histoire de l’humanité avec des éléments ludiques » poursuit le directeur général, aussi commissaire de cette exposition singulière.
Un Escape Game construit avec des matériaux de récupération pour former un village de 1700 m2

STRASBOURG. Ce jeudi, lors du dernier jour de la dernière session plénière de cette législature, les eurodéputés ont approuvé la création d’un nouvel organisme européen afin de renforcer l’intégrité, la transparence et la responsabilité dans le processus décisionnel européen. Une véritable avancée vers la promotion d’une culture commune d’intégrité et d’éthique. Depuis septembre 2021, le Parlement réclamait aux institutions de l’Union de disposer d’un organisme chargé des questions d’éthique, doté d’une véritable autorité d’enquête et d’une structure adaptée à sa finalité. Les députés ont réitéré l’appel en décembre 2022, immédiatement après les allégations de corruption impliquant d’anciens et d’actuels députés et membres du personnel, ainsi qu’une série de mesures internes visant à renforcer l’intégrité, la transparence et la responsabilité.

Une première étape importante

Hier, les députés européens se réunissaient pour la dernière fois à Strasbourg avant les élections du 9 juin prochain.  Et lors de cette dernière session, un accord a été conclu entre le Parlement, le Conseil, la Commission, la Cour de justice, la Banque centrale européenne, la Cour des comptes européenne, le Comité économique et social européen et le Comité européen des régions pour la création d’un nouvel organisme pour les normes éthiques afin de renforcer l’intégrité, la transparence et la responsabilité dans le processus décisionnel européen.
Les députés déçus que le Conseil européen ait refusé d’adhérer à l’accord.

LIEGE. Créé il y a un an par des personnalités issues de la société civile et du monde politique, les Universalistes, rassemblés en un mouvement ont à cœur la défense et la promotion de l’humanisme des Lumières et celle du bien commun dans un monde qui semble aller de plus en plus mal. Le mouvement entend fédérer des sensibilités diverses engagées dans ce sens. Tous témoins, comme de nombreux citoyens que nous sommes, d’une fragmentation de notre société, les Universalistes estiment qu’il y a urgence à porter un projet de société ambitieux basé sur la défense de valeurs communes partagées, celles qui rassemblent et non celles qui divisent. Leur manifeste, ouvert à la signature en ligne, promeut notamment la neutralité de l’espace public et une conception optimiste et lucide de l’individu. Face à des partis politiques qui ne sont plus à la hauteurs des enjeux actuels, le mouvement entend peser dans le débat de société en défendant le retour à  l’humanisme éclairé, celui de l’égalité des êtres, qu'importe leurs origines ou leurs différences.  Parmi ces membres, le nouveau mouvement compte aussi l'ancien député Bernard Wesphael qui, hier à Liège, a proposé que le moment était venu, voire propice pour « inscrire enfin le concept de laïcité dans la Constitution ».

La Belgique compte parmi les pays examinés par Amnesty International dans son rapport annuel publié ce mercredi. Elle y pointe particulièrement la crise de l’accueil des personnes demandeuses d’asile et la situation désastreuse des prisons. Selon ce nouveau rapport, il ressort aussi et surtout que de puissants gouvernements projettent l’humanité dans un monde dénué de véritable état de droit international, et ce sont les civils touchés par les conflits qui en paient le prix fort. Rien n’est fait pour empêcher l’intelligence artificielle, qui se développe à vitesse grand V, de créer un terrain fertile pour le racisme, la discrimination et la division, en cette année électorale majeure. Face à ces atteintes aux droits humains, des gens du monde entier se sont mobilisés, plus nombreux que jamais, pour exiger la protection des droits humains et le respect de notre humanité commune. Pour Amnesty, en un mot, il est urgent de renouveler et de redynamiser les institutions internationales censées sauvegarder l’humanité et de freiner la prolifération galopante de technologies non réglementées. « Le monde récolte les terribles conséquences de l’escalade des conflits et du quasi-effondrement du droit international », explique Amnesty International lors du lancement, ce mercredi, de son rapport annuel sur « La situation des droits humains dans le monde », qui a pour but d’évaluer l’état des droits fondamentaux dans 155 pays.
Tant la crise de l’accueil que la situation déplorable des prisons sont imputables à nos autorités et le résultat de choix politiques.

Cette fois, c’est chose faite. À compter du 1er mai prochain, la famille Van der Valk s’offre son 4ème établissement hôtelier en province de Liège. Après un premier hôtel à Verviers, ouvert en 2009, puis deux reprises à Liège, les hôtels Sélys et Congrès à Liège, l’enseigne familiale néerlandaise prendra les rênes de ce qui est encore l’hôtel Radisson Blu Spa au pied de la colline Annette et Lubin. Une transition douce et saine pour les équipes déjà présentes sur place, garantissant également une continuité de services sans faille pour les clients et les partenaires de l’hôtel  situé en plein coeur historique de la ville de Spa.

Une 4ème acquisition en un peu plus de 10 ans

NAMUR. Le deuxième Plan régional de constructions hospitalières a été adopté par le Gouvernement wallon vendredi dernier, sur proposition de la Ministre de la Santé, Christie Morreale. S’étalant sur la période 2024-2028, il va permettre un investissement global de près d’1,9 milliard d’euros  au bénéfice de 49 infrastructures  hospitalières. Ce second plan s’inscrit dans la continuité du premier, adopté en 2019, le dispositif ayant pour objectif global la reconstruction totale du parc hospitalier wallon en 35 ans. Ce soutien conséquent concerne bien les sites dans leur environnement et non le personnel. 

VENISE. Depuis ce 20 avril, les géants du projet « Petticoat Governement » ont pris place dans le Pavillon belge de la Biennale de Venise et ce, jusqu’au 24 novembre prochain. Sélectionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie-Bruxelles International voilà un an, le collectif Denicolai & Provoost · Antoinette Jattiot · Nord · Speculoos y représente la Belgique à l’occasion de la 60ème exposition internationale d’art de la Biennale vénitienne.  Cette exposition, imaginée comme un chapitre d’une histoire au long cours, se poursuivra au BPS22 à Charleroi et au Frac-Grand-Large-Haut-de-France à Dunkerque dès l'an prochain. À l’encontre d’une œuvre close, cette année, le Pavillon belge présent à Venise a été imaginé comme un lieu de passage avec une optique en kaléidoscope. La scénographie aérienne et sonore qui dispose les figures gigantesques « hors-sol » interroge, par la place faite à l’oralité et à la co-construction de récits, l’origine de mythologies contemporaines et d’histoires séculaires.