STRASBOURG. Lors de l’ouverture de la session plénière, la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, présente ce dimanche à Bastogne, dans le cadre des 80 ans de la Bataille des Ardennes,  a exprimé sa satisfaction quant à l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace de libre circulation Schengen à partir du 1er janvier 2025.  Pour cette dernière session plénière de l’année, il fut aussi question de la solidarité envers Mayotte, dévastée par un cyclone mais aussi solidarité envers les manifestants géorgiens, après les élections parlementaires contestées dans le pays. Hier, Roberta Metsola a ouvert la session plénière qui se tient jusqu’à ce jeudi en rendant hommage aux manifestants géorgiens et en appelant à une minute de silence pour les victimes du cyclone de l’île de Mayotte. Par ailleurs, ce mardi, une déclaration de la Commission sur la situation à Mayotte suite au passage du cyclone dévastateur Chido et sur la nécessité de solidarité a été ajoutée  à l’ordre du jour de cet après-midi.
Au peuple géorgien, nous vous voyons, nous vous entendons et nous vous soutenons.  

BRUXELLES. Après une période intensive de restauration et de rénovation, la Vrije Universiteit Brussel (VUB) inaugure le bâtiment emblématique du rectorat. ORIGIN Architecture & Engineering a travaillé avec soin et respect pour la vision originale de Renaat Braem, en préservant les éléments architecturaux uniques et la structure elliptique caractéristique. Cette rénovation garantit que le bâtiment est prêt à relever les défis du 21ème siècle, tout en conservant sa valeur historique et culturelle. Bientôt, le rectorat de la VUB y reprendra ses quartiers. Redécouvrez ce nouveau joyaux bruxellois qui rend hommage au travail de l'architecte anversois qui, à l'instar de Victor Horta, jouit d'un musée pour l'histoire.

Un héritage venu d'Anvers

Il aura fallu un peu moins de cinq ans pour voir renaître ce que l'on nomme déjà le joyau architectural du cœur de Bruxelles. La conception du bâtiment du rectorat, confiée en 1971 à l’architecte moderniste anversois Renaat Braem fut achevé en 1976. Ce bâtiment était le dernier grand projet de son concepteur et est, depuis, devenu un monument emblématique du paysage urbain bruxellois. C'est dire si sa rénovation en profondeur et la réinstallation du Rectorat en son antre fait office d'évènement.
Le nouveau design des bureaux a été conçu de manière à ce qu’ils rayonnent de paix et d’harmonie.
En raison de sa forme elliptique allongée unique, le bâtiment a reçu des surnoms tels que « le caprice des dieux » et « le cigare ». Le bâtiment du rectorat apparaît  comme un exemple frappant de l’œuvre ultérieure de Braem et reflète sa vision d’une architecture totale pleine de symbolisme. La forme elliptique, la verrière imposante et les 500 mètres de peintures murales représentent une vision du monde fondée sur la science libre.

Un talent visionnaire

Né à Anvers, en 1910, Renaat Braem, y obtient son diplôme d’architecte de l’Académie Royale des Beaux-Arts en 1935 avec un projet de ville linéaire d’inspiration constructiviste reliant Anvers à Liège. Cette même année, il est lauréat du Prix Godecharle (prix décerné à des artistes de moins de 28 ans), décerné tous les deux ans.

GRACE-HOLLOGNE. Mercredi soir, LIEGE AIRPORT et la SOWAER (Société wallonne des aéroports) avaient convié les riverains au cœur du Terminal Passager afin de prendre connaissance de l’étude d’incidences sur l’environnement lancée par Liège AIRPORT en vue du projet d’expansion situé au nord-est de l’aéroport. Ce projet s’inscrit dans le Masterplan, validé par la Wallonie, visant à soutenir la croissance de l’aéroport sur les deux prochaines décennies. La réunion publique a rassemblé près de 300 riverains  afin d’en apprendre davantage sur les futurs travaux.  L’inquiétude était au rendez-vous avec pour principaux cris d’alerte : l’augmentation des nuisances sonores, les risques d’inondations liés à  la faiblesse des bassins d’orage proches et la hausse du trafic dans les communes avoisinantes. En un mot comme en cent, la méfiance et la colère étaient palpables. Ils s’étaient déplacés en nombre, près de 300 personnes, mercredi soir au sein du Terminal Passager de Liège Airport afin de venir écouter et poser leurs questions et rappeler leurs mises en garde et sentiments quant au projet d’extension de la zone nord de l’aéroport liégeois. Alors que Liège Airport, représenté par Grégory Collignon, Head of operations et Frédéric Dossin, Management system environnemental Manager, lance l’étude d’incidence environnementale, les habitants des 18 communes avoisinantes venaient chercher des réponses. Ces derniers ont jusqu’au 5 décembre pour émettre et faire part de leurs observations, suggestions et demandes de mise en évidence de points particuliers auprès de la commune dans le cadre de l’enquête publique. Mais l’ambiance était plutôt à la suspicion d’être véritablement entendu.

Nombreuses inquiétudes

Pour rappel, cette étude d’incidences porte sur l’extension de la zone nord, tout en intégrant les interactions avec les infrastructures environnantes, notamment en lien avec la circulation des camions et des avions. Cette analyse abordera plusieurs aspects environnementaux, comme le bruit, la qualité de l’air, et les impacts sur la mobilité, dans le cadre d’une évaluation globale. Le projet prévoit notamment, construction de 15 parkings pour avions dans la zone nord de l’aéroport, marquant ainsi la première phase d’un plan de développement prévu jusqu’en 2040.
Depuis deux ans, le bruit ne cesse d’augmenter, c’est invivable!

BRUXELLES. C’est ici et nulle part ailleurs, que pouvait prendre vie la toute première rétrospective des célèbres personnages de Roba, le petit garçon et son cocker. Ici, c’est en la galerie d’art contemporaine Huberty & Breyne, au cœur du quartier Chatelain, à Bruxelles. Spécialisée en bande dessinée depuis près de 30 ans, la galerie aux mains d’Alain Huberty et Marc Breyne,défend depuis toujours les artistes confirmés ou émergents inspirés ou issus du 9ème art. Du 29 novembre au 25 janvier s’y tiendra la première exposition (gratuite) du genre consacrée au duo qui rendit, pour le coup, sympathique pour toujours la race du cocker, roux d'abord et tous ses congénères. « Jean Roba. Rétrospective Boule et Bill », c'est d'abord l'histoire d'un succès inspiré des liens créés par le fils du dessinateur avec son cocker; c’est aussi et surtout un vibrant hommage à Roba, l'illustre créateur d'un duo infernal dont les aventures perdurent et continuent de faire sourire.  Non, Boule et Bill n'ont pas pris une ride. Qu’on se le dise et qu’on ne l’oublie plus jamais. C’est le 24 décembre 1959, dans le magazine Spirou que Roba donne vie à toute première aventure d’un duo inégalé dans « Boule contre les mini-requins », une histoire qui voit apparaitre officiellement le cocker aux grandes oreilles. Ceci, et tant d’autres choses, vous l’apprendrez en visitant dès ce 29 novembre l’exposition « Jean Roba. Rétrospective Boule et Bill » dans laquelle le célèbre auteur belge de bande dessinée, est mis à l’honneur dans une exposition non marchande organisée à la galerie Huberty & Breyne (présente à Bruxelles et à Paris). [media-credit name="Studio Boule et Bill 2024" align="none" width="534"][/media-credit]

De Dupuis à Dargaud

Cette exposition rétrospective Boule et Bill, organisée en collaboration avec la fondation Roba et les éditions Dargaud, regroupe près de 100 planches originales jamais présentées au public. Cette bande dessinée à succès apparaît pour la première fois dans le magazine Spirou à l'aube des années 60. Très vite, le petit garçon Boule et son chien Bill se sont invités dans nos foyers. La simplicité et la sympathie de la famille ainsi que les gags répétés de nos deux héros ont tout de suite conquis le public. Pendant plus de quarante ans, Jean Roba a permis aux lecteurs de vivre des moments de légèreté et de rire grâce à ses personnages loufoques et attachants.
C’est Franquin qui détournera le jeune Roba de la publicité.
Depuis son décès en 2006, ses 1149 planches originales sont protégées dans la fondation   Roba, conformément à ses souhaits. Véritable trésor de la bande dessinée belge, son œuvre pleine d’humour et de candeur est rendue au public grâce à cette exposition événement gratuite. Une occasion unique de redécouvrir ces célèbres personnages qui ont bercé bien des enfances. [media-credit name="Studio Boule et Bill 2024" align="none" width="455"][/media-credit]

Classée au Patrimoine exceptionnel de Wallonie, l’église Saint-Antoine-Ermite et Apolline de Pepinster datant de la fin du 19ème siècle, avait été touchée par les inondations de juillet 2021. Trois ans après la montée des eaux qui a largement frappé la vallée de la Vesdre et ravagé notamment l'église locale, la restauration de l’édifice a débuté pour un montant total  d’un peu plus d’1,9 million d’euros. L’Agence wallonne du Patrimoine y participe par le biais d'une subvention s'élevant à 806 000 euros. Outre l'intervention des assurances, le soutien de la Commune et de la Province ont permis la rénovation du saint lieu considéré comme une des 100 merveilles de Wallonie. Les travaux devraient durer un peu plus an. Objectif: pouvoir y célébrer Noël en 2025. Lourdement frappée lors des inondations de l’été 2021, l’église Saint-Antoine-Ermite et Apolline, située au cœur de Pepinster, près de Verviers, devrait à nouveau accueillir ses fidèles d’ici décembre 2025. C’est ce qu’espère le curé de l’entité, Didace Mubiligi, pas peu fier de son église bâtie en 1893 par l’architecte Clément Léonard, consacrée en 1899 et classée au Patrimoine exceptionnel de Wallonie. Une petite pépite qu'on hâte de pouvoir redécouvrir.

TOURNAI. NoPhone, distributeur pionnier de technologies visant à améliorer l’environnement scolaire, lance sa gamme de housses pour smartphones sécurisées et verrouillables en Wallonie et à Bruxelles. La société tournaisienne entend rendre ces pochettes accessibles à tous les établissements scolaires. NoPhone confirme ainsi son soutien actif aux écoles (tous niveaux confondus) et se profile comme un acteur de terrain qui les accompagne. Dès lors, l'entreprise répond concrètement à leur besoin de fixer un cadre limitant l’usage des mobiles afin de favoriser un environnement propice à l’apprentissage et à l’humain. Dans la foulée, Nophone se lance également au Luxembourg. Située à Tournai, la filiale belge du distributeur NoPhone a été fondée par Guillaume Vilain mi-mai 2024, et sa maison-mère située à Lille, en 2022.  NoPhone propose une gamme de pochettes verrouillables permettant une gestion responsable des smartphones en milieu scolaire. Sa mission est de décharger le corps académique en fixant un cadre limitant l’usage des smartphones et préservant les élèves de leurs effets indésirables, favorisant ainsi l’apprentissage et la création de liens sociaux. Le distributeur vise à rendre cette technologie accessible à toutes les écoles.

Libérer, délivrer…du téléphone à l’école

L’entrepreneur à l’initiative du lancement de NoPhone en Belgique, Guillaume Vilain, est issu de l’enseignement, et également auteur (La boîte à idées aux éd. Eyrolles) et fondateur d’une application dédiée à la santé mentale et à la lutte contre le harcèlement en milieu scolaire (Feel.school).
Près de 56% des jeunes de la génération Z se considèrent comme dépendants de leur smartphone
Durant ses 18 ans de carrière dans l’enseignement, il a pu observer l’impact des smartphones sur le comportement des jeunes en milieu scolaire. Il a souhaité mettre son expertise et sa passion au service du bien-être des élèves et des professeurs pour créer des espaces d’apprentissage qualitatifs, éloignés des distractions numériques, et créer un terreau fertile pour des interactions sociales humaines enrichissantes.  « Les établissements scolaires doivent s’adapter à l’ère numérique qui a profondément modifié nos habitudes, particulièrement celles des jeunes qui intègrent les smartphones dans presque tous les aspects de leur vie quotidienne. Selon les données récentes, ils passent en moyenne plus de six heures par jour sur leurs smartphones et les vérifient en moyenne 58 fois », explique Guillaume Vilain.

La Bulgarie sur les pas de la Hongrie. Des modifications anti-LGBTI (lesbiennes, gays et personnes bisexuelles, transgenres et intersexes) de la loi sur l’enseignement interdisant toute éducation et information sur l’orientation sexuelle non traditionnelle ou l’identité de genre distincte du sexe biologique dans les écoles viennent d'être adoptées. Le directeur d’Amnesty International Bulgarie dénonce une attaque contre la communauté. Bien qu'elle ne fasse pas partie de l'Espace Schengen, la Bulgarie est membre de l'Union européenne depuis 2007, ces nouvelles mesures sont contraires au droit européen. La semaine dernière, la Bulgarie adoptait une loi controversée. Les modifications de la Loi relative à l’enseignement préscolaire et scolaire interdisent « la propagande, la popularisation et l’encouragement, directs ou indirects, des idées et points de vue liés à l’orientation sexuelle non traditionnelle ou à l’identification de genre distincte du sexe biologique ».
Ces nouvelles mesures violent le droit de l’Union européenne et les traités régionaux et internationaux auxquels la Bulgarie est partie.

Comme en Russie et en Hongrie

« Ces modifications législatives homophobes et transphobes vont jeter encore plus l’opprobre sur les personnes LGBTI, les exposant à un risque encore plus grand de discrimination dans un environnement déjà hostile. Comme les lois similaires adoptées en Russie, en Hongrie, en Slovaquie et en Géorgie, ces nouvelles dispositions vont donner le feu vert à une discrimination accrue envers les personnes LGBTI en Bulgarie », dénonce Naïden Rachkov, directeur d’Amnesty International Bulgarie.

Afin de rendre hommage à Pascale, atteinte de la maladie de Charcot et arrivée à Liège depuis la Bretagne, en janvier dernier pour y finir ses jours, Pascal et Frédéric, son fils et son mari, ont décidé de lui rendre hommage et de sensibiliser l’opinion à cette terrible maladie à travers un marathon solidaire. « Ensemble contre la SLA », tel est le nom de l'association pour laquelle Frédéric et Nicolas courront au départ de Liège et de Paris dès ce jeudi 15 août afin de parcourir 700 km jusqu'au 1er septembre, un véritable marathon d'amour en souvenir de leur maman et épouse et au profit de la recherche de cette terrible maladie incurable. Tout commence en juillet 2021 quand Pascale commence à avoir du mal à marcher à cause d’un releveur de pied qui ne remplissait plus son rôle. En novembre de cette année-là, sa voix a commencé à changer et est devenue nasillarde. Avril 2022, des difficultés respiratoires apparaissent.

Triste diagnostic

Pendant 18 mois, de spécialistes en spécialistes, Pascale a attendu le diagnostic jusqu’en décembre 2022. La Maladie de Charcot atteint progressivement les neurones et entraîne progressivement une faiblesse musculaire puis une paralysie de tous les muscles du corps : muscles des bras, des jambes, de la parole, de la déglutition mais aussi de la respiration. Les seuls muscles non touchés sont le cerveau et le cœur. C’est la douche froide pour Pascale, cette maladie neuro-dégénérative a successivement affecté ses capacités à respirer, à se déplacer et ensuite à s’alimenter. Pascale s’est battue au quotidien, nous avons profité au maximum ensemble avec nos enfants, mais en janvier dernier, avant de mourir étouffée, Pascale a eu le courage d’aller à Liège, en Belgique pour sa fin de vie. Comme elle l’écrivait sur son ardoise « la France ne m’a pas laissé d’autres choix » vu que la fin de vie y est seulement en train d’être votée.
Une course du souvenir pour la recherche aussi qui démarre ce jeudi 15 août à Liège.
La France ne permettant pas encore de procéder à l’euthanasie, c’est à Liège que Pascale vient s’installer en janvier dernier, pour sa fin de vie.  Aujourd’hui, son mari, Frédéric,  et son fils, Nicolas, souhaitent lui rendre hommage et sensibiliser les gens à cette maladie par une action exceptionnelle et solidaire. Ensemble, ils entendent mettre en avant cette maladie dégénérative mortelle encore trop peu connue et pourtant de plus en plus présente pour laquelle il n’existe toujours aucun traitement. Ensemble, ils espèrent aussi récolter des dons pour la recherche.

Le pari fou, le trajet inversé pour mettre en avant la maladie

En souvenir de leur épouse et maman, au tour de Nicolas et Frédéric d’avoir le courage de faire 700 km en courant ( depuis Liège et Paris en direction d'Angers), soit l’équivalent de 17 marathons, en partant de Liège pour arriver sur l’Apéro Géant de la Petite Angevine à Beaupréau le dimanche 1er septembre 2024 à 12h30 où sont attendues 1500 à 2000 personnes.