Selon nos informations, le Gouvernement wallon a décidé de ne pas indexer la dotation octroyée chaque année à l’Agence wallonne l’exportation et aux investissements étrangers (Awex) pour l’année 2025. Par ailleurs, l’agence ne bénéficiera pas non plus d’une enveloppe de 9 millions d’euros que la Région wallonne lui verse pour agrémenter sa trésorerie, mais elle est autorisée à aller puiser dans sa trésorerie pour combler ce trou. Le Gouvernement wallon va aussi transférer un montant de plus de 428.000 euros de la dotation de l’Awex pour l’international vers l’Agence du commerce extérieur pour augmenter ses moyens. De son côté, l’Awex va réduire ses différentes actions à l’international (salons, missions, foires, etc.) et augmenter les participations demandées aux entreprises pour participer aux différentes actions. Les économies décidées par le Gouvernement wallon afin de redresser la situation budgétaire de la Région vont toucher l’Agence wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers (Awex). Selon nos informations, l’exécutif wallon n’indexera pas la dotation annuelle de l’agence régionale pour l’exercice 2025. La décision prise par les autorités régionales nous a été confirmée par le cabinet du vice-Président wallon et ministre de l’Economie, Pierre-Yves Jeholet (MR). « Pour 2025, la dotation de l’Awex ne sera pas indexée (comme toutes les dotations des autres UAP/Unité d’administration publique). Il s’agit plutôt d’une non-augmentation « automatique » qu’une diminution », nous a confirmé Nicolas Reynders, porte-parole du ministre Jeholet.

Le Sénat a nommé, le vendredi 13 décembre 2024, à l’issue d’un vote à bulletin secret, les 22 membres non-magistrats du Conseil supérieur de la justice (CSJ). Le vote est intervenu après deux reports successifs. Parmi les 11 membres non-magistrats francophones, on notamment retrouve Pierre-Frédéric Nyst, le président de l’Union des classes moyennes (UCM), et Marc Bertrand, médiateur de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Des membres de l’équipe sortante des non-magistrats francophones ont été reconduits, notamment Christine Guillain, professeur à l’Université Saint-Louis (Bruxelles) et Pedro Ferreira Marum, directeur général adjoint au Service général de la prévention de l’Administration générale de l’aide à la jeunesse. Des membres sortants étaient candidats, mais n’ont pas été retenus, alors que leurs compétences et leur valeur ajoutée sont saluées. Le CSJ est composé de 44 membres dont 22 Francophones et 22 Néerlandophones. Il y a également un nombre équivalent de magistrats et de non-magistrats. Le CSJ organise les examens de la magistrature et présente les candidats magistrats en vue de leur nomination par le ministre de la Justice. Après deux reports successifs, le Sénat a procédé à la nomination des 22 membres non-magistrats du Conseil supérieur de la justice (CSJ). Le vote est intervenu vendredi 13 décembre 2024 à bulletin secret et à la majorité des deux tiers des suffrages exprimés. Parmi les 22 membres non-magistrats, on compte un nombre équivalent de Francophones et de Néerlandophones.

Selon nos informations, par manque d’instruction et en raison des arriérés d’honoraires, les avocats qui défendent les intérêts de Liberty Steel ont mis leur intervention sur pause. De leur côté, les travailleurs ne se font plus d’illusions sur le paiement des salaires et des créanciers ne vont pas tarder à envoyer des huissiers réclamer leur dû sur base de décisions favorables de la justice. Outre Liège, les autres sites de Liberty Steel sont en difficultés : l’usine de Pologne et du Grand-Duché de Luxembourg sont en faillite, l’Italie ne se porte pas mieux. Un responsable du groupe a confirmé aux travailleurs que Liberty Steel « prend des mesures pour vendre ou fermer les activités non viables de son portefeuille afin d’endiguer les pertes et les coûts ». A Liège où les ouvriers chôment depuis plusieurs mois, les employés et cadres se verront imposer un régime de chômage économique partiel dès janvier 2025. La situation ne s’arrange pas vraiment chez Liberty Steel. Après avoir mis les nerfs des travailleurs à rude épreuve en maintenant les sites à l’arrêt depuis plusieurs mois avec des salaires impayés, c’est du côté des conseils que les choses se gâtent. Selon nos informations, les avocats qui défendent les intérêts du groupe sidérurgique ne sont plus motivés à le faire. En effet, il semble que les honoraires ne soient plus réglés ou que le groupe ne donne plus d’instruction.

En attendant une inauguration prévue le 31 janvier 2025, la SNCB a mis en service ce mercredi 18 décembre 2024 la gare dessinée par l’architecte de renom, Santiago Calatrava. L’infrastructure est belle, mais elle frise la démesure et sa gouvernance interpelle. Tout le processus ayant...

L’aéroport de Charleroi devrait afficher un bilan de plus de 10 millions de voyageurs au 31 décembre 2024, après avoir attiré environ 9,4 millions de voyageurs en 2023. L’augmentation du taux d’occupation des avions et l’ouverture de nouvelles destinations expliquent la bonne performance de la plateforme aéroportuaire carolo. De son côté, Liège Airport s’attend à réaliser un trafic cargo de 1,150 million de tonnes pour les 12 mois de 2024, soit une hausse de près de 15% par rapport à 2023. D’après la direction, le bon résultat de l’aéroport liégeois s’explique parle dynamisme de la communauté cargo du site qui a attiré 8 nouvelles compagnies aériennes en 2024. Ce bilan permettra à Liège Airport de garder son statut de premier aéroport cargo du pays devant Brussels Airport. A quelques jours de la fin de l’année 2024, les deux aéroports wallons sont déjà sûrs de présenter un bilan positif pour leurs activités. Brussels South Charleroi Airport (BSCA) a accueilli, ce mardi 17 décembre 2024, son 10 millionième passager, permettant ainsi aux dirigeants d’affirmer que le site vole vers une année 2024 record. « C’est la première fois de son histoire que l’aéroport passe ce cap important et d’après nos prévisions, on devrait afficher environ 10,3 millions de passagers pour 2024. D’ici début janvier 2025, on s’attend à recevoir environ 450.000 voyageurs », se réjouit Nathalie Pierard, responsable communication de BSCA, société gestionnaire de l’aéroport de Charleroi.
C’est la première fois de son histoire que l’aéroport passe ce cap important et d’après nos prévisions, on devrait afficher environ 10,3 millions de passagers pour 2024.

Quatre députés MR, menés par Pierre Jadoul, ont déposé une proposition de loi visant à permettre aux chefs de corps (procureur général ou du Roi, président de tribunal, premier président de la Cour d’appel, etc.) d’être élus au Conseil supérieur de la justice (CSJ). La démarche suscite de nombreuses critiques notamment dans la mesure où les chefs de corps avaient expressément été exclus du CSJ par le législateur lors de la création du CSJ en 1998 pour éviter toute confusion d’intérêts et au regard de « la nouvelle perception des mandats de chef de corps ». Par ailleurs, la présence des chefs de corps au sein du CSJ compliquerait grandement son fonctionnement, car elle engendrerait des conflits d’intérêts, notamment dans l’organisation des évaluations. Un chef de corps du ministère public, membre de la Commission d’avis et d’enquête (CAE), se ferait évaluer par deux de ceux qu’il côtoie en permanence au sein de cette Commission. Le Conseil supérieur de la justice vient d’ailleurs de rendre un avis détaillé et bien argumenté sur l’inopportunité de la proposition de loi, car, soutiennent ses membres, la présence d’un chef de corps en fonction au CSJ compromettrait son « indépendance en tant qu’organe, mais aussi celle de ses membres ». Il démonte aussi l’argument des députés signataires de la proposition selon lequel l’appartenance au CSJ d’un chef de corps constituerait une valeur ajoutée pour l’organe. Créé par une loi de 1998, le Conseil supérieur de la justice (CSJ) se retrouve dans la ligne de mire de quatre députés du MR qui veulent revoir sa composition pour permettre aux chefs de corps d’y être élus. La proposition de loi signée par Pierre Jadoul et consorts (Philippe Goffin, Catherine Delcourt et Mathieu Bihet) veut faire sauter l’incompatibilité reprise dans la loi de 1998 instaurant le CSJ. Le texte a été déposé le 14 novembre 2024 et pourrait même être discuté ce mercredi 18 décembre en Commission « Justice ».

La justice poursuit ses investigations dans le dossier d’attribution du contrat de stockage et de distribution des vaccins anti-Covid-19 à la filiale belge du groupe français, Movianto, au détriment de l’entreprise belge, Medista. Selon nos informations, des auditions se déroulent à l’abri des regards indiscrets. Des parlementaires ont déjà été interrogés par la police fédération et il n’est pas exclu que le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke (Vooruit) soit convoqué pour audition. Son cabinet se tait dans toutes les langues sur le dossier, alors que des députés le presse de trouver un accord avec les dirigeants de Medista qui ont assuré le service avant de se retirer le marché. La députée Kathleen Depoorter (N-VA) et son homologue du PTB, Sofie Merckx, estiment que le ministre Vandenbroucke ferait mieux de payer la facture qui augmente à cause des intérêts. Elle s’élève aujourd’hui à plus de 6 millions d’euros. Plusieurs plaintes sont en cours de traitement dans le dossier. Même s’il n’occupe plus la Une de l’actualité, le dossier relatif au contrat controversé de stockage et de distribution des vaccins anti-Covid-19 attribué en juin 2022 à la filiale belge du groupe français, Movianto au détriment de l’entreprise belge, Medista, demeure le sujet de plusieurs enquêtes judiciaires.

Le Gouvernement wallon a validé ce jeudi 12 décembre 2024 la solution lui permettant d’accorder une aide d’urgence de 235 millions d’euros aux trois villes auxquelles les banques ont refusé d’accorder des prêts dans le cadre du plan Oxygène. Concrètement, c’est le Centre régional d’aide aux communes (Crac) qui avancera, sur fonds propres, l’argent à Liège, Charleroi et Mons, mais en contrepartie les trois villes se voient imposer un plan d’économie. L’accord sera coulé dans une convention qui devra être approuvée par le conseil communal de chacune des trois villes. Les fonds seront débloqués en trois phases dont une première tranche de 50% sera débloquée dès la signature de la convention et libérée en fonction des besoins de trésorerie. 25% du montant seront libérés début 2025 après la présentation du budget communal au Gouvernement wallon et les 25% restants seront versés lors de la présentation des comptes 2024, au plus tard le 30 juin 2025. Comme il s’était engagé, le Gouvernement wallon a approuvé, ce jeudi 12 décembre 2024, lors de sa réunion hebdomadaire, la solution permettant de venir en aide à trois villes wallonnes auxquelles les banques ont refusé de prêter de l’argent et qui risquaient de se retrouver en cessation de paiement après le 31 décembre. La décision intervient dans le cadre du plan de soutien des communes wallonnes baptisé Oxygène.

Les Engagés ont proposé le nom de Jean Hilgers pour remplacer le bourgmestre de Malmedy, Jean-Paul Bastin, au Conseil d’administration de Wallonie Entreprendre dont le mandat est devenu incompatible avec celui de député wallon. C’est donc un grand format qui va faire son entrée au sein de l’organe du fonds public d’investissement wallon. Jean Hilgers est un ancien directeur exécutif à la Banque nationale (BNB) où il a travaillé pendant plus de 24 ans. Il est administrateur dans plusieurs sociétés et institutions (AG Insurance, ING Belgique, Cofinimmo, UCLouvain, Université catholique de Lille). Il est désormais acquis que Wallonie Entreprendre subira bientôt un renouvellement complet de son conseil d’administration avec le départ des représentants d’Ecolo et l’ajout d’un administrateur supplémentaire pour le MR et Les Engagés en raison de l’application de la clé D’Hondt suite aux élections du 9 juin 2024. Son comité de direction aussi subira un lifting pour y rétablir l'équilibre des forces politiques.