Premier skipper belge à avoir bouclé la mythique course du Vendée Globe, Denis Van Weynbergh (58 ans) vient d’être fait membre d’honneur du Bruxelles Royal Yacht Club (BRYC). Une cérémonie a été organisée à cet effet en son honneur le 26 septembre dernier dans la légendaire salle du club située dans le port de plaisance au nord sur le canal de Bruxelles. Il a remercié son sponsor, le groupe D’Ieteren dont le but n’était pas vraiment de se faire de la publicité, et l’équipe de bénévoles qui l’a aidé dans la préparation de la course pour laquelle il disposait d’un budget équivalant au 10ème de celui des principaux concurrents ayant participé au célèbre tour du monde à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance. Désormais revenu sur terre, son bateau, l’Imoca D’Ieteren Group, désormais amarré aux Sables-d’Olonne est en vente. Le prix du marché pour un tel monocoque high-tech varie entre 600.000 euros et un million. Il vient de sortir un livre sur son expérience. Un documentaire est également en préparation. Il y avait de l’émotion dans l’air, vendredi soir, 26 septembre 2025, dans la mythique salle du Bruxelles Royal Yacht Club (BRYC) aux abords du Canal dans la capitale. Des dizaines de fanions de différentes nationalités accrochés au mur témoignent du passage de nombreux navigateurs qui ont fait escale dans ce lieu de ralliement des amoureux de la voile à Bruxelles. Mais l’évènement du moment est ailleurs. Les invités et les membres sont impatients de rencontrer l’hôte de la soirée et pas n’importe qui : Denis Van Weynbergh. Même si le skipper belge est un membre du BRYC depuis des années, il revient, cette fois, parmi les siens, auréolé de son « exploit » lors de la dernière édition du Vendée Globe, le mythique tour du monde à voile en solitaire, sans escale et sans assistance, organisé tous les 4 ans.

Selon nos informations, le parquet du procureur du Roi de Liège vient de dresser un réquisitoire de renvoi de Stéphane Moreau et de 9 autres personnes devant le tribunal correctionnel dans le dossier des indemnités de rétention payées par Nethys à certains de ses cadres-dirigeants en 2019. Des membres du Comité de nominations et de rémunérations (CNR) sont concernés par le réquisitoire de renvoi, dont le président François Fornieri. L’ancien avocat de Nethys, Me Jean-Paul Lacomble, spécialisé en droit social, fait également partie de la liste des personnes dont le parquet demande le renvoi devant le tribunal correctionnel.

Selon nos informations, à l’instar d’autres mandataires, les gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles viennent de prolonger les mandats de plusieurs titulaires occupant des postes de hauts dirigeants. C’est notamment le cas de Pascale Delcomminette (photo), administratrice générale de l’Agence wallonne à l’exportation et de Wallonie Bruxelles International (WBI). Dans l’attente d’une modification de la procédure de nomination qui permettra à des candidats venant du secteur privé de postuler pour des postes de hauts fonctionnaires de l’administration, le mandat actuel de Pascale Delcomminette est prolongé du 1er janvier 2026 au 31 octobre 2026 au plus tard. Au total, des mandats de hauts managers de 12 unités d’administration publique wallonnes ou SPW sont concernés par les prolongations, de même qu’une dizaine au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Selon nos informations, la Conférence des évêques de Belgique a décidé de fermer le robinet de son soutien financier à la Radio catholique francophone (RCF) en Fédération Wallonie-Bruxelles et d’orienter les moyens vers Cathobel, le groupe multimédia catholique belge francophone. La diffusion en DAB+ des émissions de 1RCF disparaîtront des ondes radiophoniques au plus tard le 30 juin 2026. Plusieurs raisons expliquent cette décision de la Conférence des évêques de Belgique, notamment le retard dans le déploiement de la DAB+ et la fin de bande FM ainsi que la diminution des moyens financiers de l’église en général. Cinq permanents seront impactés par la fin programmée de 1RCF, de même qu’une cinquantaine de bénévoles. Que deviendront les radios locales à Namur et à Liège ou encore à Bruxelles ?

Le gouvernement wallon n’entend pas laisser la ville de Charleroi imposer une taxe de 3 euros par passager au départ de Brussels South Charleroi Airport (BSCA). Le ministre-Président wallon, Adrien Dolimont (MR), estime qu’il s’agit d’une décision de non-sens et espère que les autorités locales reviendront à la raison. Il entend contrer la décision des autorités locales, car d’après lui, l’imposition de la taxe risque de handicaper le développement de l’aéroport carolo. En effet, l’aéroport pourrait répercuter la taxe sur les compagnies qui, à leur tour, la transposer sur les passagers. En attendant, contactés par nos soins, les dirigeants de BSCA prennent acte de la proposition de la Ville de Charleroi, mais sont surpris par les montants au regard des autres taxes fédérales qui vont impacter les aéroports. La taxe devrait rapporter environ 15 millions d’euros aux finances communales.

Selon nos informations, l’ancien directeur de l’information et des sports de RTL Belgium était le deuxième candidat retenu à l’issue de l’assessment aux côtés de l’ancienne juriste de BX1, Annebel Joseph. Mais c’est cette dernière qui a été retenue pour remplacer Marc de Haan dont le départ a fait couler beaucoup d’encre. Laurent Haulotte, qui affiche une belle carrière de journaliste-présentateur du journal sur RTL-TVi, puis de directeur (information et sports) de la chaîne privée (avant de la quitter en novembre 2022), aurait apporté son expérience et sa capacité à gérer des équipes à BX1,

Plus de stand-alone pour Invest for jobs (IFJ). Selon nos informations, l’ancien fonds d’investissement initié en 2016 par les partenaires sociaux des fabrications métalliques et de la technologie a décidé d’unir son destin au puissant holding public flamand, PMV Fund Management, basé à Bruxelles. Le changement a été validé lors d’une assemblée générale organisée début juin 2025 entraînant une série de modifications pour IFJ.

Après avoir pris connaissance de l’analyse des impacts socio-économiques du projet réalisée par le bureau d’études Deplasse, le Conseil économique, social et environnemental de Wallonie (CESE Wallonie) estime que la Boucle du Hainaut permettrait à la Belgique de respecter ses obligations européennes en termes d’émissions polluantes et de production d’électricité renouvelable. Ses membres épousent les scénarii développés par le bureau d’étude. Selon ces derniers, la non-concrétisation du projet entraînerait un manque à gagner de 180 millions à 500 millions d’euros par an en valeur ajoutée. En termes d’emplois, le manque à gagner représente annuellement un volume de 2.500 à 7.000 emplois. Le CESE Wallonie estime donc que sa construction est une nécessité et une urgence. Il rappelle que le projet a pris 4 ans de retard et que le décalage a entraîné la suspension de plusieurs projets d’investissements. La Boucle du Hainaut est un grand projet d’infrastructure énergétique porté par Elia, elle est destinée à transporter l’électricité produite par les éoliennes off-shore de la mer du Nord vers le centre industriel du Hainaut. Dix-huit communes wallonnes concernées sont concernées.