Laurent Levêque vient d’être désigné comme cadre chez le gestionnaire de réseau de distribution (GRD) d’énergie pour assurer la mission d’interface entre l’actionnaire Neowall et Ores. L’intéressé n’est pas n’importe qui. Il vient de sortir de charge comme chef de cabinet de l’ex-vice-présidente du Gouvernement wallon sortant, Christie Morreale (PS). Il fut aussi chef de cabinet de Paul Magnette à l’époque où le président du PS était ministre fédéral en charge notamment de l’Energie. Il a également présidé BSCA, société gestionnaire de l’aéroport de Charleroi et fut administrateur général de l’Intercommunale de santé publique du pays de Charleroi (ISPPC) avant de quitter cette dernière institution en 2022, après 4 ans de service, en réclamant des milliers d’euros d’indemnités. Sa nomination chez Ores suscite une polémique, car le MR dénonce « une méthode de recasage à la socialiste des copains », dit Nicolas Tzanetatos, député wallon (MR) qui l’a côtoyé à l’ISPPC en tant que président. Le CEO d’Ores, Fernand Grifnée se défend de tout favoritisme et assure que Laurent Levêque a passé avec succès un assessment. Nicolas Tzanetatos va interpeler la ministre wallonne de l’Energie, Cécile Neven (MR) et celui des Pouvoirs locaux, François Desquesnes (Les Engagés), sur le sujet.

En collaboration avec son homologue hollandaise, la NS (Nederlandse Spoorwegen), la SNCB veut développer, à partir du 16 décembre 2024, un train international, baptisé IC Snel, reliant Amsterdam à Bruxelles-Midi. Or, le lancement de ce nouveau service a de sérieux impacts négatifs sur le transport national de voyageurs en Wallonie et Flandre. Dans le nord du pays, la circulation du nouveau train rapide va entraîner notamment la suppression d’un train entre Anvers et Bruxelles et du train reliant le Limbourg à la mer (Blankenberge). Dans le sud du pays, le trajet entre Waremme et Bruxelles Central sera allongé de plusieurs minutes. Par ailleurs, le trajet de Liège vers l’aéroport de Bruxelles-National verra la durée de parcours augmenter de 20 minutes. L’exploitation du futur train international va donc dégrader le trafic intérieur allant ainsi à l’encontre du contrat de service public. Par ailleurs, les administrateurs de la SNCB ne semblent pas disposer de l’analyse de rentabilité obligatoire pour les trains internationaux que l’entreprise ferroviaire publique belge envisage de développer. Le projet suscite donc une mobilisation dans les deux régions et des critiques au sein du Conseil d’administration (CA). Il sera examiné ce vendredi matin 6 septembre lors de la réunion du CA. Les opposants au projet reprochent à la SNCB d’avoir manqué de transparence sur la nouvelle ligne internationale. La direction du transporteur ferroviaire belge temporise.

Confirmant nos informations révélées dans notre édition du 27 août, les dirigeants de Sudinfo, propriété du groupe Rossel, ont annoncé aux équipes ce jeudi 5 septembre que Demetrio Scagliola n’est plus rédacteur en chef du quotidien régional. Il quitte Sudinfo après plus de 20 ans de service dont 7 ans à la rédaction en chef. Il a presté son dernier jour mercredi 4 septembre. Il sera remplacé par Rodolphe Magis qui était son adjoint depuis 2017. Celui-ci sera secondé par Gaspard Grosjean qui quitte la rédaction en chef de la Meuse Liège pour devenir rédacteur en chef adjoint de Sudinfo, en charge de l'éditorial. Cédric Beaufayt devient directeur de la transformation digitale. Dans la communication interne faite au personnel et dont nous avons eu connaissance, l’administrateur délégué de Sudinfo, Pierre Leerschool, annonce une réorganisation du fonctionnement du média régional afin de renforcer les synergies avec les autres médias du groupe Rossel, en particulier RTL, mais aussi avec Le Soir et Ciné Télé Revue.

Lors de la présentation des résultats 2023-2024 de Noshaq, les dirigeants ont levé le voile sur l’un des projets d’envergure du fonds d’investissement liégeois : la construction du « Giga Park », un second pôle des sciences du vivant en partenariat avec Wallonie Santé, l’Université de Liège et le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Liège. Il sera érigé dans l’environnement de l’hôpital et viendra compléter le LegiaPark. Il aura une superficie de plus de 14.000 m² et accueillera des start-ups de biotechnologique encore à un stade de développement précoce. Il représente un investissement de 38 millions d’euros. Noshaq reconnaît que les déboires des entreprises biotechnologiques de son portefeuille lui imposeront des réductions de valeur d’environ 25 millions d’euros (Mithra, Imcyse, Hyloris, etc.). Mais ses dirigeants continuent à miser sur les biotech. Pour son exercice 2023-2024, il a investi un montant record de 173 millions d’euros, supérieur à la moyenne des 5 dernières années (130 millions). Ses participations dans son portefeuille de 473 entreprises représentent 750 millions d’euros et ces dernières affichent un volume d’emplois d’au moins 30.000 personnes. Il dispose de fonds propres de 190 millions d’euros et vient d’obtenir des crédits supplémentaires de 40 millions auprès des banques.

Selon nos informations, un conseil d’entreprise extraordinaire s’est tenu ce mercredi 4 septembre chez Cassis & Paprika. Il nous revient que les nouvelles ne sont pas très réjouissantes pour la chaîne de prêt-à-porter féminin de grandes tailles. L’opposition des banques s’opposant au plan de relance homologué par le tribunal de l’entreprise met aujourd’hui l’entreprise dans une situation financière difficile. Elles ont d’ailleurs déposé des requêtes pour récupérer leur mise. La direction a indiqué aux travailleurs que la continuité des activités est menacée. Face à la situation, l’augmentation du capital initialement prévue de 6,5 millions d’euros qui devait être réalisée par les actionnaires historiques ne se fera plus. Les dirigeants s’apprêtent donc à introduire une nouvelle procédure de faillite silencieuse auprès du tribunal de l’entreprise du Brabant wallon. Un repreneur s’est manifesté pour sauver Cassis & Paprika de la faillite. Mais la reprise ne porterait que sur 70% des activités en Belgique et à l’étranger (Allemagne, France, Pays-Bas). Le repreneur potentiel est le fonds Futura Capital, spécialisé dans le redressement d’entreprises en difficultés. Quelle que soit la solution qui sera retenue, il y aura des suppressions d’emplois et la Belgique qui représente environ 300 travailleurs risque de payer un lourd tribut. La direction de l'enseigne confirme l'information relative à la situation de Cassis & Paprika et nous donne plus de détails sur la suite.

Le futur exécutif fédéral prévoit d’imposer un traitement de choc à la SNCB. Selon nos informations, le texte en discussion prévoit une révision de la loi pour que le recrutement contractuel devienne la règle et le recrutement statutaire, l’exception tant à la SNCB que chez le gestionnaire d’infrastructure ferroviaire, Infrabel. L’objectif est de permettre aux chemins de fer belges de faire face à la libéralisation du rail. L'âge dela retraite des cheminots sera rallongé. Le démantèlement de HR Rail est également inscrit à l’agenda avec transfert de ses missions aux services du personnel de la SNCB et d’Infrabel. Un changement radical de stratégie fait partie des réformes envisagées pour la SNCB : l’abandon du modèle axé sur l’offre au profit d’un modèle basé sur la demande. Les investissements se feront dans une logique coût-bénéfice. La recherche de la rentabilité fera partie de la feuille de route des dirigeants de la SNCB et à cet effet, la note prévoit de renforcer le transport de passagers sur les lignes les plus fréquentées en évitant les arrêts inutiles dans les gares où le nombre de passagers est faible. De nouvelles affectations sont déjà prévues pour les gares qui fermeront. La SNCB devrait se voir imposer des objectifs ambitieux en termes de ponctualité, de trains supprimés et d’augmentation du nombre de voyageurs. Quid de la régionalisation des chemins de fer belges ? Un plan global pour contrer l’insécurité grandissante à la gare de Bruxelles-Midi est au programme.

La fondation privée Tadam qui gère la Salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) traverserait une situation financière difficile malgré la subvention d’environ un million d’euros qu’elle reçoit annuellement de la Région wallonne et le budget de 100.000 euros que la Ville de Liège lui octroie. Elle a demandé une ouverture de ligne de crédit de 300.000 euros (à garantir par la Ville) pour tenir jusqu’à la fin de l’année. Par mesure de précaution, les préavis ont été envoyés aux membres du personnel. La démarche entraîne des départs dans l’équipe. Selon nos informations, face à l’incertitude, l’infirmière en chef, est partie et s’est reconvertie dans l’enseignement. Il nous revient par ailleurs que la SCMR, plus connue sous la dénomination de salle de shoot pourrait ne plus être en règle avec les normes d’ouverture d’une telle structure. Le contrat de gardiennage est aujourd’hui suspendu. Les Engagés demandent une réflexion globale sur le fonctionnement de la salle et suggère son adossement à un hôpital afin d’élargir sa mission. Le MR, par la voix de Diana Nikolic, dénonce la mauvaise gestion de la salle et refuse le statu quo. La cheffe de groupe des Libéraux liégeois demande une évolution des missions de la salle de shoot. Que dit le ministre wallon de la Santé, Yves Coppieters (Les Engagés) ? L’ancien coordinateur et initiateur de la salle estime que la gestion après son départ est un énorme gâchis.

Après des jours de suspense, le MR a décidé ce lundi 2 septembre 2024 de proposer l’actuelle ministre sortante des Affaires étrangères comme candidate de la Belgique pour le poste de commissaire européenne. Ce faisant, le président des Libéraux, Georges-Louis Bouchez écarte le nom du commissaire sortant, Didier Reynders, candidat à sa propre succession, et impose de plus en plus sa marque chez Les Libéraux. En attendant que sa nomination soit confirmée après une audition devant les eurodéputés, Hadja Lahbib continuera à piloter la diplomatie belge. Quel sera l'avenir de Didier Reynders après sa sortie de charge comme commissaire européen?

C’est devant près de 2.500 membres rassemblés ce dimanche 1er septembre à Ciney Expo que le président du MR, Georges-Louis Bouchez et les siens ont lancé la campagne des Libéraux pour les élections communales du 13 octobre 2024. Les Libéraux veulent incarner le changement dans...

La bourgmestre sortante, Déborah Géradon (PS), a présenté la liste de 39 candidats aux élections communales du 13 octobre 2024. Elle a également exposé les principales propositions sur un total de 30 élaborées afin de poursuivre le développement de la cité du fer. Elles sont regroupées en trois axes et visent à prendre soin des citoyens, garantir la sécurité et la propreté. Il est notamment question d’élargir la gratuité des repas de midi à l’ensemble des enfants des écoles sérésiennes et de permettre désormais aux habitants de choisir entre les conteneurs ou les sacs-poubelle. Sans oublier l’engagement de mettre davantage de policiers dans les rues. Sur le plan politique, tous les échevins et pratiquement tous les conseillers communaux socialistes sortants se présentent au scrutin local à différentes places, à l’exception de trois élus locaux dont le président du conseil communal, Olivier Decerf. Candidate-bourgmestre, Déborah Géradon ambitionne d’obtenir la majorité absolue, mais n’exclut pas de former une coalition. Avec qui ? La liste présente un dosage équilibré entre les différentes antennes socialistes (Seraing, Jemeppe-sur-Meuse, Ougrée, Boncelles). Particularité de la liste : actuelle deuxième échevine, Laura Crapanzano est troisième sur la liste communale, mais elle est aussi tête de liste aux élections provinciales pour le district de Seraing.