Selon nos informations, le fonds d’investissement public-privé liégeois, Noshaq (ex-Meusinvest) et les dirigeants d’I-Care ont trouvé un accord pour que l’ex-Meusinvest participe à une augmentation de capital. Noshaq va investir 7 millions d’euros dans le groupe montois de maintenance prédictive et devrait détenir moins de 10% du capital. A l’occasion de ses 20 ans, le groupe a rassemblé son personnel, quelques actionnaires et des personnes qui les soutiennent dans les installations du circuit de Spa-Francorchamps pour fêter son anniversaire. C’est aussi l’occasion de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur et de se tourner vers l’avenir. C’est à cette occasion que les dirigeants ont annoncé une étape importante dans l’évolution du groupe montois : une entrée en bourse en 2025 avec l’ambition de lever au moins 100 millions d’euros et financer un plan de développement 2024-2034. Ils espèrent multiplier le chiffre d’affaires du groupe par 10 sur les 10 prochaines années conformément aux prédictions pour son marché. Leader de la maintenance prédictive des machines industrielles, I-Care emploie aujourd’hui environ 850 personnes et affiche un chiffre d’affaires de 64 millions d’euros. La fête pour les 20 ans d’I-Care est prévue ce vendredi soir, 13 septembre, mais à la mi-journée, il y a déjà énormément d’invités, majoritairement des membres du personnel et quelques représentants des actionnaires et des clients, qui sont venus casser la croute à la Villa Eau Rouge, en bordure du circuit de F1 de Spa-Francorchamps. Le lieu n’a pas été choisi par hasard et la date d’anniversaire non plus. « C’est exactement le 14 septembre 2004 que nous avons signé les actes de constitution de la société chez le notaire et à l’époque, on utilisait encore les machines à écrire. Le choix du circuit de Spa-Francorchamps est symbolique à plusieurs raisons : c’est le symbole de la performance, première valeur d’Icare, et l’Eau Rouge, parce qu’il y a 2 ans, nous lancions notre plan de croissance Eau Rouge », sourient en chœur Fabrice Brion et Arnaud Stiévenart, les deux co-fondateurs du groupe de maintenance prédictive des machines industrielles.

Le Gouvernement wallon a confirmé ce jeudi 12 septembre 2024 les mesures annoncées lors de la Déclaration de politique régionale (DPR). Il est question de ramener les droits d’enregistrement de 12,5% à 3% dès le 1er janvier 2025 et de réduire de 50% les droits de succession et de donation immobilière au 1er janvier 2028, alors qu’actuellement ceux-ci peuvent aller jusqu’à 80%. Grâce à ces différentes mesures, l’exécutif régional veut notamment permettre aux ménages d’accéder à la propriété plus rapidement grâce à la réduction des droits d’enregistrement et lutter contre la fraude fiscale. Le coût de ces différentes mesures fiscales qui va profiter aux Wallons est évalué à 700 millions sur la durée de la législature et, d’après la nouvelle majorité, sera compensé par la révision d’autres dispositions fiscales. Pendant que la Flandre marque le pas et n’a pas encore trouvé la formule magique pour constituer son gouvernement, la nouvelle majorité wallonne (MR-Les Engagés) trace sa route et confirme son engagement. A l’issue de sa réunion hebdomadaire, l’exécutif régional a annoncé un premier package fiscal visant à réduire la charge fiscale pour les ménages wallons. L’objectif, assure le ministre-Président wallon, Adrien Dolimont (MR), est de « rendre de l’oxygène à la classe moyenne par une simplification administrative et un allègement fiscal. L’impôt ne peut, en aucun cas, être une entrave à l’émancipation des classes moyennes et populaires ».

L’aéroport de Charleroi vivra dans une certaine confusion ce jeudi 12 septembre, car difficile de savoir si la grève de 24 heures annoncée sera suivie par le personnel. Mais selon nos informations, le mouvement qui a conduit au dépôt d’un préavis de grève est une demande venant de la base au regard de la tension qui règne entre la direction de BSCA, société gestionnaire de l’aéroport, et le personnel. La direction a tenté de désamorcer le mouvement en faisant appel au bon sens des travailleurs et en mettant en avant l’image de l’aéroport. Mais il n’y a aucune certitude qu’elle soit entendue tant la frustration des travailleurs est grande. La démission du médecin du travail continue à faire des vagues. En effet, une réunion organisée le 6 septembre entre trois inspecteurs du bien-être au travail, la direction et les syndicats sur le sujet du départ du médecin du travail a tourné court, parce que la direction a quitté la rencontre menaçant de poursuivre les syndicats en justice pour divulgation d’informations confidentielles dans la presse. L’aéroport carolo semble fonctionner sans véritable pilote avec un taux d’absentéisme qui explose.

Une étude réalisée par le bureau Eklo, l’Université de Liège et l’école de commerce HEC, a évalué les retombées économiques des activités du circuit de Formule 1 à Spa-Francorchamps à 231,2 millions en 2023, dont 147 millions d’impacts économiques et 84,2 millions pour le fisc. Les experts ont estimé l’impact social à 2.501 emplois Equivalents temps plein (ETP). Les activités attireraient près d’un million de visiteurs et de participants. La moyenne des investissements annualisés réalisés par la société de gestion du circuit affiche 9,7 millions d’euros. Mais son activité phare qui est le GP de F1 reste déficitaire et sa perte est chaque année comblée par les autorités régionales. Les autorités wallonnes et les gestionnaires du circuit de F1 à Spa-Francorchamps ont présenté ce mardi 10 septembre une étude censée présenter objectivement l’utilité de l’infrastructure pour le tissu économique et social. Et façon indirecte, ils espèrent atténuer, voire éteindre les critiques portées les détracteurs du circuit dénonçant une mauvaise utilisation de l’argent public. « Les résultats sont éclairants quant à l’importance du Circuit de Spa-Francorchamps au sein de sa région. Plus que jamais, le Circuit se positionne comme un outil d’animation territoriale très influent », se réjouit Amaury Bartholomé, directeur général du Circuit de Spa-Francorchamps (CSF), la société de gestion de l’infrastructure dont l’activité phare est le GP de F1.

Face à la polémique déclenchée par sa décision de nommer Laurent Levêque dans un poste de cadre pour favoriser notamment les échanges avec les actionnaires, Ores a préféré faire marcher arrière. Le Gestionnaire de réseau de distribution (GRD) d’énergie a annoncé ce mardi 10 septembre avoir « décidé d'annuler ce recrutement en vue d'élargir la procédure et de lancer un appel à candidatures d'ici la fin de l'année ». L’objectif est de ramener de la sérénité dans les débats, face aux défis à relever. Mais il assure que la décision respectait les procédures de l’entreprise. Il faut dire que la décision de nommer l’ancien chef de cabinet de l’ancienne ministre wallonne, Christie Morreale (PS) a provoqué une levée de boucliers politiques, notamment de la part du président du MR, Georges-Louis Bouchez, qui entendait tout faire pour obtenir l’annulation de la décision. Selon nos informations, la ministre wallonne de l’Energie, Cécile Neven (MR) avait demandé au régulateur régional (Cwape) de réaliser une analyse urgente et préliminaire sur les conditions de recrutement.

Le leader mondial du transport express Fedex vient de lancer une nouvelle ligne intercontinentale cargo au départ de Liège Airport vers Oakland, une ville située à côté de San Francisco, sur la côte ouest des USA. C’est la troisième destination américaine de l’opérateur express après Indianapolis et Memphis. Fedex confirme sa volonté de faire de l’aéroport liégeois un hub intercontinental. Les vols seront opérés trois fois par semaine par des Boeing 777 et se feront en journée. Par ailleurs, la compagnie aérienne Maersk Air Cargo, filiale de l’armateur mondial danois, Maersk, a démarré des activités à Liège Airport vers Hangzhou (Chine). Elle assurera dans un premier temps un vol hebdomadaire, mais un développement des activités est attendu. Maersk fait partie du top 3 des armateurs du monde derrière le premier, MSC, et devant CMA CGM. La compagnie aérienne Fly Meta a aussi posé son train d’atterrissage sur le tarmac liégeois où elle exploitera deux vols par semaine vers Hong Kong. Il s’agit d’une bonne nouvelle qui laisse entrevoir une année 2024 florissante pour l’aéroport wallon spécialisé dans le fret.

Pour le président du MR, Georges-Louis Bouchez, sans des investisseurs privés solides, la Région wallonne ne mettra plus un sou dans la compagnie Air Belgium. Il estime qu’il faut « arrêter l’acharnement thérapeutique à un moment donné. Le principal enjeu pour la Wallonie aujourd'hui n’est pas d'être le soutien d'une compagnie aérienne », au nom d’une meilleure gestion des deniers publics. Vu la position de la Région wallonne, la situation d’Air Belgium est plus que critique et, d’ici le 19 septembre, les dirigeants doivent trouver des investisseurs privés aux reins solides financièrement pour sauver la compagnie aérienne belge. En effet, le vote des créanciers sur le plan de sauvetage élaboré par les dirigeants est attendu pour le 19 septembre et le tribunal de l’entreprise du Brabant wallon se prononcera le même jour sur la Procédure de réorganisation judiciaire (PRJ) qui protège le transporteur aérien belge depuis un an. La Région wallonne a injecté un total d’au moins 21 millions d’euros sous diverses formes dans Air Belgium, fondée par Niky Terzakis, l’ancien patron de TNT Airways (aujourd’hui ASL Airlines Belgium). Le président du MR précise sa pensée sur les autres investissements wallons et tacle Wallonie Entreprendre (fonds souverain wallon).

Laurent Levêque vient d’être désigné comme cadre chez le gestionnaire de réseau de distribution (GRD) d’énergie pour assurer la mission d’interface entre l’actionnaire Neowall et Ores. L’intéressé n’est pas n’importe qui. Il vient de sortir de charge comme chef de cabinet de l’ex-vice-présidente du Gouvernement wallon sortant, Christie Morreale (PS). Il fut aussi chef de cabinet de Paul Magnette à l’époque où le président du PS était ministre fédéral en charge notamment de l’Energie. Il a également présidé BSCA, société gestionnaire de l’aéroport de Charleroi et fut administrateur général de l’Intercommunale de santé publique du pays de Charleroi (ISPPC) avant de quitter cette dernière institution en 2022, après 4 ans de service, en réclamant des milliers d’euros d’indemnités. Sa nomination chez Ores suscite une polémique, car le MR dénonce « une méthode de recasage à la socialiste des copains », dit Nicolas Tzanetatos, député wallon (MR) qui l’a côtoyé à l’ISPPC en tant que président. Le CEO d’Ores, Fernand Grifnée se défend de tout favoritisme et assure que Laurent Levêque a passé avec succès un assessment. Nicolas Tzanetatos va interpeler la ministre wallonne de l’Energie, Cécile Neven (MR) et celui des Pouvoirs locaux, François Desquesnes (Les Engagés), sur le sujet.

En collaboration avec son homologue hollandaise, la NS (Nederlandse Spoorwegen), la SNCB veut développer, à partir du 16 décembre 2024, un train international, baptisé IC Snel, reliant Amsterdam à Bruxelles-Midi. Or, le lancement de ce nouveau service a de sérieux impacts négatifs sur le transport national de voyageurs en Wallonie et Flandre. Dans le nord du pays, la circulation du nouveau train rapide va entraîner notamment la suppression d’un train entre Anvers et Bruxelles et du train reliant le Limbourg à la mer (Blankenberge). Dans le sud du pays, le trajet entre Waremme et Bruxelles Central sera allongé de plusieurs minutes. Par ailleurs, le trajet de Liège vers l’aéroport de Bruxelles-National verra la durée de parcours augmenter de 20 minutes. L’exploitation du futur train international va donc dégrader le trafic intérieur allant ainsi à l’encontre du contrat de service public. Par ailleurs, les administrateurs de la SNCB ne semblent pas disposer de l’analyse de rentabilité obligatoire pour les trains internationaux que l’entreprise ferroviaire publique belge envisage de développer. Le projet suscite donc une mobilisation dans les deux régions et des critiques au sein du Conseil d’administration (CA). Il sera examiné ce vendredi matin 6 septembre lors de la réunion du CA. Les opposants au projet reprochent à la SNCB d’avoir manqué de transparence sur la nouvelle ligne internationale. La direction du transporteur ferroviaire belge temporise.

Confirmant nos informations révélées dans notre édition du 27 août, les dirigeants de Sudinfo, propriété du groupe Rossel, ont annoncé aux équipes ce jeudi 5 septembre que Demetrio Scagliola n’est plus rédacteur en chef du quotidien régional. Il quitte Sudinfo après plus de 20 ans de service dont 7 ans à la rédaction en chef. Il a presté son dernier jour mercredi 4 septembre. Il sera remplacé par Rodolphe Magis qui était son adjoint depuis 2017. Celui-ci sera secondé par Gaspard Grosjean qui quitte la rédaction en chef de la Meuse Liège pour devenir rédacteur en chef adjoint de Sudinfo, en charge de l'éditorial. Cédric Beaufayt devient directeur de la transformation digitale. Dans la communication interne faite au personnel et dont nous avons eu connaissance, l’administrateur délégué de Sudinfo, Pierre Leerschool, annonce une réorganisation du fonctionnement du média régional afin de renforcer les synergies avec les autres médias du groupe Rossel, en particulier RTL, mais aussi avec Le Soir et Ciné Télé Revue.